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Red Sparrow : Joli moineau habite nid vide

Jennifer Lawrence, charmante agent russe, face à Joel Edgerton et Charlotte Rampling.

Cette semaine, vous avez rendez-vous avec de l’espionnage entre des Russes et des Américains. Un long-métrage qui vaut uniquement pour son actrice principale.

Ah, Jennifer Lawrence ! Que de chemin parcouru depuis ses débuts remarqués dans le film indépendant Winter’s Bone, qui lui a même valu une nomination aux Oscars. Depuis, on l’a vue dans des films de science-fiction pour ados (la saga Hunger Games), elle séduit ce pauvre Chris Pratt dans l’espace (Passengers) ou encore fait face à la Création dans le controversé Mother. Une actrice acclamée, talentueuse, qui veut encore nous le prouver avec un Red Sparrow qui est tout à son honneur.

 

Direction la Russie. Jennifer est une ballerine à la carrière prometteuse. Sauf que lors d’une représentation, elle se fait très mal au pied. Finie la carrière ! De plus, la pauvre doit subvenir aux besoins de sa mère qui est mal en point. Son oncle lui propose alors de devenir un moineau : un des agents d’élite qui bossent pour les services secrets russes et qui sont maîtres dans l’art de la séduction et de la manipulation.

 

Vous l’aurez compris, Jennifer Lawrence est, à coup sûr, la grosse et probablement l’unique raison d’aller voir Red Sparrow. Car le reste est assez plat par rapport à sa performance. Les autres acteurs, pourtant solides (Charlotte Rampling, Jeremy Irons et Joel Edgerton quand même !), sont vite éclipsés dans des rôles finalement très accessoires car on ne voit que la belle Jennifer dans des situations souvent d’une violence inouïe, où il est question de torture, de sexualité, bref, rien de bien joyeux. Chapeau à une actrice qui s’est totalement investie dans son rôle. Même si le reste suit moins.

 

À la mise en scène, on retrouve Francis Lawrence (il n’est pas parenté à Jennifer Lawrence mais la connaît bien pour l’avoir dirigée dans plusieurs volets de Hunger Games), qu’on a connu plus inspiré dans ses précédents films – notamment Je suis une légende et Constantine. Cette fois, il se contente de sobriété, alignant simplement les scènes pour raconter l’histoire, ce qui donne un rythme qui traîne trop, rendant le film excessivement long alors que le propos laisse la place au dynamisme.

 

Si vous êtes fan de miss Lawrence, foncez ! Sinon, allez plutôt voir Thanos dans la salle d’à côté.