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La Planète des Singes annonce la «Suprématie»

Des primates et des hommes qui vont se  bagarrer pour une dernière fois : personne n’en sortira indemne, même pas vous !

C’est la salle Premium du Caudan Waterfront qui accueille pour le moment le troisième volet du prequel de La Planète des Singes. En attendant ce mercredi, où le film devrait inonder les salles du Star, on vous donne de quoi saliver…

Les deux premiers étaient très bien...

 

On n’attend pas grand-chose du premier volet de ce prequel, sorti en 2011, et noyé sous une avalanche de reboots qui allaient du plus réussi au plus foireux. Et pourtant, le premier film, La Planète des Singes : Les Origines, réalisé par Rupert Wyatt avec James Franco et Freida Pinto, arrivait à capter notre attention en prenant le temps de faire exister ses personnages, notamment César, le singe intelligent par qui tout va arriver. Le deuxième volet, mis en scène par Matt Reeves (Cloverfield et probablement le prochain film Batman) en 2014, faisait grimper l’intensité, la noirceur et le conflit, avec une histoire qui se rapprochait de plus en plus du film de guerre. 

 

Ce sera chose faite apparemment dans ce troisième volet toujours de Matt Reeves, où la guerre sera déclarée, et où Woody Harrelson fera face à César de façon militaire et violente. C’est pour vous dire que ce troisième volet devra conclure, d’une manière ou d’une autre, cette guerre inter-espèces beaucoup plus complexe que l’on ne pense, tout en respectant les codes du blockbuster actuels et ne trahissant pas non plus ce qui a fait le succès des deux premiers. 

 

Acclamé 

 

Dès la sortie du film le 2 août, la presse spécialisée a été très positive vis-à-vis de ce troisième volet : «La première heure est une véritable leçon de cinéma épique.» – Paris Match ; «Le sommet de cette relecture soignée et cinéphile.» – EcranLarge ; «Un bel hommage à la légende de Hollywood.» – Le Figaro ; «Un film de guerre brutal, doublé d’un triomphe technique.» – Ouest France ; «Une trilogie qui se conclut en beauté» – Studio Ciné Live ;  «Avec ce troisième épisode, La Planète des Singess’affirme, haut la main, comme la meilleure franchise américaine des années 2010.» – Les Inrockuptibles.       

 

Des effets spéciaux

 

L’une des grandes réussites des deux premiers prequels était que les personnages des singes prenaient corps et se développaient comme il se doit, notamment César, personnage-clé de toute la franchise. Un grand merci pour la énième fois à la technologie de la Performance Capture, qui fait des merveilles depuis le Gollumdu Seigneur des Anneaux. Et comme avec Gollum, l’acteur Andy Serkis livre une prestation dans une peau numérique tout aussi ahurissante, la preuve que les images de synthèse peuvent aussi susciter de vives émotions quand c’est bien fait. 

 

Et en plus de nous offrir une brochette de primates mémorables, la franchise ne lésine pas sur le grand spectacle. Quand on sait que la guerre entre les deux races va atteindre son apogée dans ce dernier volet, on peut s’attendre à ce que les images soient fortes et impressionnantes. 

 

De l’émotion 

 

Chose plus ou moins rare dans les blockbusters actuels, les nouveaux La Planète des Singes arrivent à faire exister leurs personnages, en les mettant dans des situations intenses et souvent désespérées, que ce soit du côté des humains ou des primates. Des personnages tous motivés par quelque chose – où viennent s’ajouter la mort, un passé sombre et des proches à protéger –, qui prennent corps à l’écran grâce à des acteurs inspirés, du côté des humains et des singes. Du coup, l’émotion est souvent à son comble, grandement aidée par les belles notes musicales du compositeur Michael Giacchino.