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Dans la vibe reggae dancehall de Tey Duhood

Entrez «TEY A Ses côtés (Clip officiel)» sur YouTube et vous aurez un aperçu de ce qu’il fait. Derrière ce pseudo se cache Yannick Antoinette, un jeune homme d’origine mauricienne, qui vit en France et qui trace sa voie musicale.

Il n’y a qu’un pas à franchir pour qu’il se glisse dans la peau de Tey Duhood. Un peu de musique suffit pour que Yannick Antoinette laisse sa passion prendre le dessus. Un petite présentation s’impose. «Yannick Antoinette, c’est le vrai moi, celui de tous les jours. Je suis d’origine mauricienne, je suis né en France et je vis en banlieue parisienne. Tey, c’est l’artiste que je suis. La personne que je laisse découvrir à travers ma musique», confie le jeune mélomane de 22 ans. 

 

«Mes origines mauriciennes sont toute ma vie. Papa et maman sont mauriciens et m’ont élevé dans cette culture. Tous les ans, j’ai besoin de venir me ressourcer dans l’île. D’ailleurs, j’y suis resté pendant deux ans avec ma mère quand j’avais 13-14 ans»,poursuit Tey qui a été bercé par le séga. «Mon intérêt pour la musique a commencé depuis petit. Papa, Jean-Francois Antoinette, étant ségatier. J’ai grandi dans cette ambiance. J’ai commencé à chanter avec mes cousins à l’âge de 12 ans dans les home studios familiaux. C’était surtout de l’amusement», explique-t-il. 

 

En revenant de Maurice après une de ses visites, il intègre le groupe de rap de ses cousins, Xv Balles HooD. C’est à ce moment-là que c’est devenu plus sérieux. Tey commence à s’investir davantage dans la musique. Aujourd’hui, il a trouvé sa… voix. «Je passe beaucoup de temps au studio à bosser sur mon style et mes lyrics. Le soir, j’écris beaucoup à la maison et en ce moment, je fais quelques scènes musicales en soirée. C’est important, selon moi, d’être un artiste qui assure autant en cabine que pendant un show.» 

 

Petit à petit, son album se dessine. «À la base, j’avais commencé à faire du ragga. Puis, j’ai fait du rap. Ça m’a permis de forger mon écriture et de progresser musicalement. J’ai finalement repris la route que j’aimais le plus : le reggae dancehall. Depuis, je me considère comme un artiste reggae dancehall. Du coup, je touche à beaucoup de styles pour varier mais il y a toujours cette sonorité dans chacun de mes sons.»

 

Pour lui, tout vient à point à qui sait attendre. Son album, il le prépare mais il prendra son temps. «J’espère que cette année, il sortira. Je ne me presse pas. Je préfère donner un album que je considère réussi à 100 % plutôt qu’un album bâclé.»

 

En attendant, Tey continue à se perfectionner et avance sereinement sur sa voie… musicale.