• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion

Aatish Basanta : Du cinéma et de l’espoir

 Un jeune homme riche en expériences et bien décidé à aider ses compatriotes mauriciens.

Ce jeune réalisateur, né de parents mauriciens et vivant en France, y fait carrière depuis plusieurs années dans le cinéma et l’audiovisuel. En attendant d’être à Maurice pour animer une master class, les 4, 5 et 6 mai, il nous ouvre les portes de son monde rempli d’espoir pour le 7e art.

L’objectif : faire bouger le cinéma local, apporter de l’expertise et de la formation. Pas simple mais il faut s’y mettre, semble nous dire Aatish Basanta, trentenaire qui propose une master class de trois jours sur le cinéma, les 4, 5 et 6 mai. Il s’adressera à une trentaine de petits chanceux sur des thèmes tels que la scénarisation, la direction d’acteurs, les étapes dans la conception, les émotions, etc. Car ce touche-à-tout, né de parents mauriciens mais vivant à Paris, a une expérience de plus d’une dizaine d’années dans le domaine.

 

Réalisateur de l’un des premiers courts-métrages bollywoodiens français (Do-Dil, qui a écumé de nombreux festivals), il a aussi tourné un grand nombre de pubs pour Dior, Audi, Levi’s et plein d’autres grandes marques, quand il n’était pas en train de bosser sur des films indiens comme Don et Jhoom Barabar Jhoom. Actuellement, il écrit son premier long-métrage mais il a quand même trouvé le temps de venir nous donner un joli coup de pouce.

 

«Le cinéma, ce n’est pas seulement remplir un cahier des charges des plans nécessaires à une histoire. Des fois, nous racontons tous un peu la même histoire mais c’est la sensibilité du réalisateur qui change tout. Moi, je viens d’une famille où il est beaucoup question de pudeur mais aussi d’amour. Et c’est ce ressenti que je traduis quand je mets en scène», souligne le jeune réalisateur pour résumer ce qui attend les élèves de sa master class.

 

Avec son ami et collègue Arvind Mattadeen, directeur de la boîte Hysteria Productions, Aatish Basanta veut apporter sa contribution au développement du cinéma local, convaincu que les Mauriciens peuvent, sans problème, dans un futur qu’il espère proche, vivre des métiers de ce secteur. Notre interlocuteur, agréablement surpris par le Film Rebate Scheme du Board of Investment, compare : «Prenons l’exemple de l’hôtellerie, qui a connu un vrai boom dans le passé et est toujours un secteur porteur à Maurice. Je me rappelle des gens qui disaient que c’était un milieu qui proposait des métiers stables et bien payés. Le rêve, c’est que, dans le futur, les Mauriciens, puissent en dire autant du cinéma mauricien», souligne le réalisateur.  

 

Pas le temps de papoter, Aatish Basanta est sollicité de partout. Heureusement, c’est un homme qui aime les rencontres autour du cinéma et les rencontres tout court.