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Vacances à l’étranger : Le «couchsurfing», une astuce pour voyager malin

Envie de partir en vacances sans trop dépenser ? De vous faire des amis, d’organiser des sorties avec des locaux et par la même occasion éviter les pièges à touristes ? Pour voyager pas cher et pour voyager malin, tournez-vous vers le couchsurfing. Des Mauriciens en sont fans. Ils nous racontent leurs aventures.

Voyager. Faire ses valises, aller à la découverte de l’ailleurs pour se déconnecter du train-train quotidien, pour vivre une expérience inoubliable et rencontrer de nouvelles personnes. Cela fait rêver plus d’un. Sauf que le porte-monnaie ne suit pas forcément. Entre le prix du billet d’avion, l’argent de poche et le coût de l’hébergement, le budget peut vite exploser. Pourtant, il est possible de voyager malin et pas cher avec le couchsurfing, un moyen de réaliser vos rêves de voyage. Vous en avez peut-être déjà entendu parler mais vous ne l’avez jamais essayé. 

 

Eh bien, le principe du couchsurfing, qui veut dire«surfer sur le canapé» en français, est simple. Il consiste, pendant vos voyages, à dormir sur le canapé de personnes qui vous accueillent chez elles et dont la philosophie est de promouvoir l’échange et le partage (voir hors-texte). À Maurice, une petite communauté de couchsurfers héberge les étrangers gratuitement et utilise cette même méthode lors de ses déplacements à l’étranger. À l’instar de Nicolas Constantin, couchsurfer depuis 2012. 

 

Des amis, il s’en est fait pas mal grâce à ce concept. «Avant, il y avait des touristes pratiquement chaque semaine à la maison. Maintenant, j’ai freiné un peu.» Chez lui, ce n’est pas un canapé qui est mis à la disposition des étrangers utilisant le couchsurfing. Mais une chambre d’amis. «J’ai de l’espace. J’aime surtout les échanges. Nous découvrons la culture des autres et nous partageons la nôtre», explique notre interlocuteur, totalement fan des échanges interculturels. 

 

C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle il s’est inscrit sur le site. «Durant mes voyages, j’utilise le couchsurfing.C’est bien plus intéressant que d’aller dans une chambre d’hôtel. J’ai utilisé le site lors de mes voyages en France, en Allemagne et en Suède.» Toutefois, l’utilisation du site va encore plus loin que le fait d’héberger quelqu’un chez soi. Et ce n’est pas Sharmila Goorye qui dira le contraire. 

 

Cette globe-trotteuse et championne de speedminton est aussi une excellente ambassadrice de Maurice. Lorsqu’elle n’héberge pas à cause de son emploi du temps, elle trouve toujours un petit moment afin de faire découvrir une partie de l’île à ceux qui la contactent. «Je ne peux pas toujours héberger les voyageurs. Mais je refuse rarement de rencontrer quelqu’un. Je me fais un devoir de rencontrer tous ceux qui me contactent. Pour faire connaissance autour d’un verre et échanger. Le couchsurfing, ce n’est pas un site comme les autres, c’est une belle communauté, voire une famille, qui partage la même philosophie», fait-elle ressortir. 

 

Si elle a pu faire le tour de l’Europe, c’est grâce au sport qu’elle pratique mais aussi au couchsurfing. «Lorsque je suis en compétition à l’étranger, je profite pour m’offrir quelques jours de vacances et découvrir d’autres villes d’Europe. Je suis toujours hébergée par des locaux», explique la jeune femme. «Mais avant de faire un choix, je regarde tous les profils, je lis les commentaires car il faut aussi voir l’aspect sécurité. Mais en général, les couchsurferssont des gens respectueux et ouverts d’esprit. Je n’ai jamais eu de problème.» 

 

Idem pour Rick Bonnier, autre adepte de ce concept. Des États-Unis à l’Afrique du Sud, en passant par la Turquie ou encore le Kenya, le jeune homme ne jure que par le couchsurfing. Impossible pour lui de voyager autrement. Car il n’est pas question d’une chambre d’hôtel. «Il y a des astuces que seul un local peut me donner. Ainsi que des endroits à visiter qui ne figurent pas forcément dans un guide touristique. On évite aussi de se faire piéger car on apprend le fonctionnement du pays.» 

 

Mais le plus important, dit-il, est l’échange et le contact humain. Nicolas Monty est du même avis. Cela fait un an seulement qu’il s’est inscrit sur le site. Toutefois, s’il n’a pas encore eu l’occasion de voyager et de tester le couchsurfing en terre inconnue, le jeune Mauricien accueille sous son toit les touristes de passage dans l’île. «J’ai connu le site à travers des amis. Cela fait un an que l’aventure a commencé. J’ai rencontré des gens de diverses nationalités. Cela ouvre aussi des horizons pour se faire des amis un peu partout dans le monde. Cela facilitera mes prochains voyages», explique-t-il. 

 

Le couchsurfing, le tester, c’est l’adopter. 

 


 

Comment ça marche ?

 

C’est simple ! En un clic, inscrivez-vous sur le site couchsurfing.org. Ensuite, enregistrez les dates de votre voyage et le pays à visiter ainsi que le nombre de voyageurs. Puis, appuyez sur la touche «recherche». Une liste de couchsurfers susceptibles de vous héberger apparaîtra. Vous n’aurez qu’à choisir l’hôte et le canapé qui feront l’affaire en attendant que la personne vous donne sa confirmation. À vous de jouer !