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Shravan, 12 ans, doit subir une greffe rénale | «Je vais mourir si vous ne m’aidez pas»

Il était un garçon comme les autres jusqu’au jour où ses reins ont arrêté de fonctionner. Shravan a besoin d’urgence d’une transplantation rénale pour rester en vie. Sa mère Rekha va lui faire don d’un de ses reins lors d’une intervention chirurgicale en Inde, au coût de Rs 1 million. Mais ses parents n’ont pu réunir que Rs 150 000 jusqu’ici. Ils ont besoin de vous pour les aider à sauver leur fils.

ShravanRazwantee est une vraie boule d’énergie malgré la maladie qui le ronge depuis plus d’un an. Avec sa chemise à rayures tendance, son short en jean retroussé et ses baskets de marque, il ne donne pas l’impression de mourir à petit feu. Pourtant, ce garçon de 12 ans bien de son temps, grand fan de jeux vidéo et de films de Bollywood, souffre d’une très grave insuffisance rénale qui menace sa vie. Seule une greffe pourra le sauver. Il est d’ailleurs conscient qu’il risque le pire.

 

C’est pour cela qu’il lance un vibrant appel aux Mauriciens pour lui venir en aide : «Aidez-moi. J’ai besoin de vous pour continuer à vivre. Je vais mourir si vous ne m’aidez pas.»Car sa famille a besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour le faire soigner. Après avoir fait le tour de la question plusieurs fois, son père Sanjiv, 46 ans, stewarddans un hôtel de l’Est, et sa mère Rekha, 38 ans, femme au foyer, n’ont trouvé d’autre option que d’envoyer leur fils dans un hôpital spécialisé en Inde pour qu’il puisse subir une greffe rénale et avoir une chance de survie.

 

C’est sa mère qui est la donneuse. Évidemment, elle n’a pas hésité une seconde. «Mon fils est de ma chair. J’ai tout de suite dit oui lorsque j’ai appris que j’étais compatible. Je veux lui donner une chance de vivre et de connaître un avenir meilleur», confie Rekha, très émue. Mais encore faut-il trouver l’argent nécessaire à cette intervention, souligne Sanjiv, le père de Shravan. «Les frais médicaux vont coûter Rs 800 000. Les Rs 200 000 restantes serviront à payer les billets d’avion et le logement. Je vais faire le déplacement avec mon fils et mon épouse. Si tout se passe bien, nous allons faire un mois seulement au Sir Ganga Ram Hospital, à Delhi.»L’aîné du couple, Bhavesh, âgé de 16 ans, restera, lui, à Maurice.

 

C’est en octobre 2015 que Sanjiv et Rekha apprennent la maladie de leur fils cadet. «Il a d’abord eu une forte fièvre. Puis, il a commencé à avoir des pertes de connaissance fréquentes. Après plusieurs examens, on a appris qu’il y avait un problème avec son sang et que ses reins ne fonctionnaient plus. Zot ti dir nu ki so disan inn vinn dilo», se souvient Sanjiv. Shravan commence alors une longue thérapie durant laquelle il est souvent hospitalisé pendant plusieurs jours. En raison de sa maladie, le garçon ne peut participer à ses examens de Certificate of Primary Educationen 2015, ni en 2016. Au fil des jours, ses soins se font de plus en plus urgents et coûtent plus cher.

 

Les dépenses des Razwantee, des habitants de Mare-La-Chaux, explosent. Chaque mois, Sanjiv doit tirer Rs 10 000 de son salaire d’employé d’hôtel pour les soins de son fils. «Il se rend régulièrement à l’hôpital et à la clinique. Nous dépensons environ Rs 2 000 uniquement en médicaments», précise Rajiv, la voix cassée par l’émotion. Shravan fait actuellement la dialyse dans un centre de santé public, trois fois par semaine, en attendant de s’envoler pour l’Inde. «C’est un religieux qui nous a parlé de cet hôpital. Il souffrait lui aussi d’insuffisance rénale», explique Rekha, la voix à peine audible. C’est le seul espoir des Razwantee pour le moment. «Le pourcentage de rechute est moins important là-bas car ils ont une équipe spécialisée pour lutter, entre autres, contre la prolifération des bactéries après la greffe.»

 

À ce jour, la famille n’a pu réunir que Rs 150 000 des Rs 1 million nécessaires pour le déplacement et l’intervention. Elle a obtenu l’aval de la police pour faire une collecte publique du 15 octobre au 14 janvier prochain. «Nous avons dû attendre un an pour obtenir cette permission. Un politicien a dû intervenir. Je précise que nous n’avons pas obtenu l’allocation de Rs 500 000 proposée par le gouvernement à ceux qui vont subir une intervention chirurgicale à l’étranger du fait que la greffe rénale se fait aussi à Maurice. Toutefois, le pourcentage de rechute est assez conséquent. Le donneur perd un rein. Le malade doit, lui, reprendre la dialyse. Nous n’avons pas voulu prendre ce risque», souligne Rekha.

 

Les Razwantee espèrent réunir la somme manquante au plus vite afin que Shravan, dont l’état de santé n’arrête pas de se dégrader, ait une chance de s’en sortir et de vivre. Pour cela, ils ont besoin de vous.

 


 

Si vous voulez faire un don…

 

Ceux qui veulent venir en aide aux Razwantee et à Shravan en particulier peuvent faire un virement bancaire sur le numéro de compte suivant à la MauBank : 012 000 001 270. Ils comptent énormément sur votre soutien financier.