Ils ont été touchés, disent-ils, par la dure réalité de ces familles. C’est pourquoi ce groupe d’amis a décidé de leur venir en aide.
De la volonté et beaucoup d’amour. Il n’en fallait pas plus pour qu’une bande d’amis se lance dans une petite opération solidarité afin d’offrir un déjeuner à une cinquantaine d’enfants de Tranquebar, le 6 août, sur une base purement humanitaire, précisent-ils. «Nous ne sommes pas regroupés en association. Nous ne voulions pas non plus nous substituer aux groupes ni aux organismes qui militent pour combattre la pauvreté. Et d’ailleurs, nous saluons leur travail. Nous sommes uniquement quelques particuliers qui ont été touchés par la réalité de ces familles, surtout de ces enfants qui vivent dans des conditions très difficiles»,confie Katia Veerapen.
C’est grâce à une de ses amies, Janick Joorun, qu’elle a eu vent de la triste vie de ces jeunes enfants. De là, l’idée d’organiser une opération solidarité a germé. En quelques coups de téléphone et autres échanges, notamment sur Facebook (sur la page regroupant les anciens du collège Adventiste), un petit groupe s’est composé et les choses se sont vite enchaînées. «Très vite, on a décidé du menu du déjeuner. On a pensé à leur offrir des farata»,explique Katia.
Entre commandes et autres préparations maison, la petite bande d’amis décide de financer son initiative en puisant de ses poches. «Sur place, on a été bouleversés par ce qu’on a vu. Les maisons sont dans des conditions déplorables. L’hygiène aussi laisse à désirer. Ces habitants ne sont pas paresseux. La plupart d’entre eux ont un travail, mais ils n’ont pas assez pour pouvoir vivre correctement»,confie Katia.
Avec les autres membres du groupe, elle se dit contente du bilan de ce premier pas vers les enfants de Tranquebar. Le premier, espère-t-elle, d’une longue série d’autres projets : «On leur a aussi offert des vêtements et un sac avec de la nourriture. Ce n’est pas grand-chose, mais on se dit que ce n’est qu’un début.»
À travers son geste, cette bande de jeunes veut venir en aide à ces familles. «On veut seulement démontrer que chacun à sa façon peut aider. Franchement, ça ne nous a pas coûté énormément. Si tout le monde pouvait de temps en temps faire quelque chose pour donner un coup de pouce à des personnes qui sont dans le besoin, ça pourrait aider à soulager ceux qui souffrent. La liste est longue, mais un grand merci à tous ceux qui ont permis à faire de cette opération de solidarité un succès. Blessed to be a blessingest ma petite phrase fétiche. En gros, ça résume ma motivation. Je n’oublie pas que Dieu pourvoit à mes besoins et je crois qu’il nous bénit afin d’être une bénédiction pour les autres»,conclut une Katia prête à commencer d’autres projets.
Notamment celui de mettre sur pied une bibliothèque pour ces enfants pour qui ses amis et elle ont eu un véritable coup de cœur.