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Elle a dormi une semaine à la belle étoile : Heureux dénouement pour une famille de Grand-Baie

Cette famille, qui s’était retrouvée à la rue, a pu compter sur la générosité des Mauriciens pour surmonter l’épreuve qu’elle a vécu.

Et le sourire revient. Non sans avoir beaucoup espéré. Ces derniers jours ont été pénibles pour cette famille de Grand-Baie, composée de cinq personnes (deux adultes et trois enfants de 18, 15 et 7 ans). Elle s’est retrouvée à la rue, sans toit et sans savoir où aller. «On a eu des soucis de loyer. Je suis maçon, mon épouse ne travaille pas et mon fils aîné, qui travaillait dans un hôtel, a perdu son emploi. Du coup, étant le seul à travailler, je n’ai pu à moi seul payer le loyer qui s’est accumulé après trois mois», explique le père de famille qui dit avoir passé la semaine la plus longue de sa vie. 

 

«Comme je n’ai  pu payer mon loyer ces derniers temps, mon propriétaire s’est proposé de rayer les dettes si on quitte la maison. Il fallait tout quitter en un mois», ajoute-t-il. Toutefois, cela a été compliqué de trouver un lieu en si peu de temps. «On a cherché mais on n’a rien trouvé, du moins rien qui rentrait dans notre budget. On ne gagne pas beaucoup et on voulait une maison avec un loyer raisonnable.» C’est en face de la plage de Grand-Baie, non loin du poste de police, que la famille a ainsi trouvé refuge. «C’est un ancien commerce inoccupé et, par la force des choses, on a dû y venir.» 

 

Même si le temps peu clément ces derniers temps, le climat d’hiver et le manque de confort ont rendu les choses difficiles, la famille raconte qu’elle a pu tenir le coup grâce à la générosité des Mauriciens. «On n’a rien ici. Tous nos meubles sont encore dans la maison qu’on a dû quitter. Certaines personnes ont été très généreuses avec nous en nous donnant à manger, entre autres nécessités», confie le père qui souligne ne pas demander la charité.«On n’a pas demandé qu’on nous offre une maison. Nous cherchons juste un loyer qui soit dans nos moyens. Mon aîné a retrouvé un petit boulot et mon autre fils, qui est à l’école à Grand-Baie, a dû manquer les cours ces derniers jours à cause de ce que nous vivons.» 

 

Depuis vendredi, la famille a retrouvé sa sérénité. «Nos prières ont été entendues. Un habitant de Grand-Baie nous a proposé un lieu où habiter. C’est toujours mieux que de squatter dans la rue. Et je suis en contact avec une autre personne qui pense nous proposer une maison. D’ici la semaine prochaine, tout ce que nous avons vécu, on l’espère, sera chose du passé», confie cet homme qui, avec toute sa famille, a retrouvé le sourire.