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Des Mauriciens racontent leur fabuleuse aventure au Brésil

Ashkay Narranah a apprécié la nourriture brésilienne.

Ils ne cessent d’en parler. Ils ont été immergés dans l’ambiance de la Coupe du monde et ont assisté à des matchs. C’est beaucoup de souvenir qu’ils partagent avec nous.

Ils sont rentrés au pays avec des souvenirs plein la tête. Plusieurs Mauriciens ont assisté à des matches du premier tour de la Coupe du monde en remportant des packages (ticket de match, avion et hébergement) avec la Mauritius Commercial Bank (MCB).  

Pour Pravin Esram, de Chemin-Grenier, partir au Brésil pour assister à la Coupe du monde devait être une expérience unique et inoubliable. Et il a eu son lot d’émotions en allant au match d’ouverture Brésil–Croatie (3-1), à Sao Paulo, puis au spectaculaire Pays-Bas–Espagne (5-1), à Salvador de Bahia.

«L’ambiance Brésil, ce enn bel vibration ! Je me suis éclaté au match d’ouverture. Ce jour là c’était la fête partout au Brésil. On ne trouvait que du jaune et vert. C’est quelque chose de magique. Ca a aussi été un grand moment de voir Pitbull chanter devant moi. Ti extra», relate-t-il.

Le scénario du match a, aussi, aidé à cela : « Il régnait une ambiance électrique pendant le match. Lorsque la Croatie avait inscrit un but, le stress était à son apogée dans le stade mais lorsque les Brésiliens ont trouvé les filets c’était l’explosion de joie. La fête ne pouvait que débuter, car les spectateurs savaient que le Brésil allait remporter ce match ».

Pravin Esram quitte le stade 10 minutes avant la fin du match pour éviter de se retrouver coincé dans la marée humaine qui portait la Seleçao ce jour-là. Le lendemain, il saute dans un vol pour Salvador de Bahia dès 5 heures du matin. «C’était une course folle pour moi d’autant que je n’ai pas trouvé le guide de service et on a dû se débrouiller  en empruntant le transport public. Mais c’était fun pour moi. A mon arrivée au stade, l’Espagne avait déjà marqué le but d’ouverture. Mais dès que j’ai pris place dans les gradins j’ai assisté au but mémorable à la Superman de Robin Van Persie. C’était un bonheur total et j’ai même perdu ma voix tellement j’ai crié», raconte ce fan de Manchester United.

Notre interlocuteur nous révèle qu’il n’a pas été dépaysé par le Brésil : «C’est un peu comme notre île, li ni tro riss, ni tro pov, couma nou mem dan Moris. On mange de tout mais le seul souci c’est la communication qui passe mal avec un problème de langue»

Rapport très favorable également pour Akshay Narranah, de Poudre-d’Or. À 19 ans, cet employé d’une usine de montres a trouvé le voyage long et fatigant, de Maurice au Salvador, en passant par Johannesburg et Sao Paulo. «Mis à part ce long voyage en avion j’ai, extrêmement, apprécié mon séjour de trois jours au Brésil. Le pays est correct tout comme la nourriture, même si les gens ne comprennent pas l’anglais. On doit communiquer par signe», s’amuse à nous raconter ce Mauricien qui a assisté à la déroute des Espagnols face aux Hollandais

Voyage éprouvant

«Je supporte l’Angleterre, mais j’ai apprécié ce match là avec beaucoup de but et un résultat auquel on ne s’attendait pas. Le stade est immense et l’ambiance était extra. Ce n’est pas comme à la télévision. L’ambiance d’une Coupe du monde est assez particulière et plus festive», conclut Akshay.

Nafizah Jungeer, qui accompagnait son fils, Sufyan Mulung, 7 ans, et qui a été choisi au sein de la MCB Football Academy pour assister à un match du Mondial, est moins euphorique que les autres après son voyage au Brésil. Elle qui n’avait jamais voyagé et venait de faire son passeport, juste avant de partir, s’est dit très éprouvée par le voyage et a eu du mal à s’adapter à l’environnement brésilien.

«Le voyage était éprouvant. On a dû beaucoup marcher pour arriver au stade. De plus les gens qu’on rencontrait ne comprennent pas l’anglais et le français. La nourriture a été un gros soucis pour nous», explique la mère de Sufyan.

Ce dernier était lui hyper heureux de découvrir l’énorme stade de Salvador et le scénario incroyable du match Espagne-Pays-Bas. Il ne voulait pas partir lorsque sa maman l’a tiré par  le bras pour quitter le stade avant la fin du match pour éviter d’être pris dans une bousculade…

Nafizah déclare toutefois que le stade était super joli et que l’ambiance était top. Pour chacun de nos interlocuteurs, le Brésil restera une expérience, du bout du monde, unique et dépaysante, qu’ils ne sont pas près d’oublier.