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Francis Cabrel : le temps d’une petite conversation

L’auteur de plusieurs tubes, Petite Marie, Je l’aime à mourir, Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, ou encore L’encre de tes yeux – a, lors d’une rencontre avec la presse jeudi, raconté sa musique. Il est chez nous dans le cadre de son In Extremis Tour…

«Jepense que je m’approche de la fin de mon parcours. C’est pour cela que j’ai appelé mon dernier album In extremis, ce qui veut dire vers la fin. L’année prochaine, cela fera 40 ans que j’ai fait ma première chanson, Petite Marie. C’était en 1977.»C’est sans détour, calme, posé, que Francis Cabrel, le chanteur aux nombreux tubes, s’est livré, jeudi dernier, dans le cadre enchanteur de l’hôtel Le Paradisau Morne. Il a posé ses valises à Maurice, qu'il trouve «beau et particulier»,le temps d’un concert prévu le samedi 22 octobre au Centre de conférences de Pailles.

 

De Bob Dylan, «quelqu’un qu’il admire depuis toujours», à son refus de chanter au Bataclan parce que «cette  salle est le symbole de l’incompréhension, de la souffrance, de la douleur. Par respect, moi, je n’irai pas», le chanteur a raconté son amour pour les mots et la musique : «Je joue de la guitare tous les jours. Je joue beaucoup pour être au niveau des gens qui m’accompagnent, de mes musiciens.»

 

Et durant ces sept dernières années, celui qui aime parler de ses enfants ses trois filles qui en arrivant dans sa vie, ont transformé celle-ci, – a vécu au rythme de ses compositions :  «J’ai l’impression d’aller plus vite, mais ça fait toujours cinq ans-sept ans… Je me laisse un peu vivre aussi. Je ne suis pas tous les jours tenté d’écrire des chansons.» Mais quand c’est le cas, c’est toujours le même rituel. Cela depuis toujours : «C’est à chaque fois dans un lieu précis, sur une table précise, avec un arrangement précis et à des heures précises.»C’est ainsi qu’il se laisse aller pour, à la fin, délivrer de vraies chefs-d’œuvre. Comme sa célèbre chanson Octobre, répond-il, parmi tant d’autres – «Je pense aussi à La Corrida»–, lorsqu’on lui demande lequel est son préféré parmi ses nombreux tubes : «Parce que j’aime l’automne.»

 

À une autre question sur la jeune génération d’artistes, l’auteur de L’encre de tes yeux ne cache pas aimer Julien Doré, entre autres, même s’il reconnaît que son monde à lui, c’est «Souchon, Renaud ou encore Goldman». Bien qu’il compte de nombreuses années de métier, Francis Cabrel souligne aussi «ne pas aimer l’exposition médiatique»et avoue ne pas passer toute sa vie enfermé dans son studio : «Je ne suis pas chanteur tous les jours. J’ai ma famille, j’aime le jardinage et aussi la lecture.»

 

D’un public à l’autre, d’une destination à une autre, il avoue que sur scène, «c’est la même réaction, le même ressenti. Ce qui change, c’est l’environnement». Ses musiciens aussi ne changent pas : «J’aime l’équipe de musiciens qui jouent avec moi depuis longtemps.»De la reprise de sa chanson par Shakira – Je l’aime à mourir – Francis Cabrel révèle qu’il n’était pas au courant du projet : «C’était une surprise parce qu’on ne m’avait pas prévenu. Shakira, je ne la connais pas et je ne la connais toujours pas. Je suis content pour ma chanson, elle voyage comme une renaissance.»

 

C’est de la même façon que toutes ses mélodies traversent des frontières pour venir toucher les cœurs de tous ceux et celles qui se sont créés des souvenirs sur une de ses chansons riches d’histoires.