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Musique contre communalisme

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Eric Triton est l’un des artistes engagés dans la lutte contre la discrimination raciale.

Ils disent «Non» avec un grand N. Non au racisme, non au communalisme ! Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale observée aujourd’hui, 21 mars, la section mauricienne d’Amnesty International lance la tournée musicale : Par mwa rasis pa pu pase, dans le cadre de son combat pour faire reculer et disparaître le communalisme dans notre petite île. Leur arme : la musique… pour alerter, pour toucher, pour faire réfléchir sur ce mal qui ronge notre société.

Un concert est donc prévu aujourd’hui au Caudan Waterfront entre 16 heures et 18h30 avec la participation de plusieurs artistes : Eric Triton, Menwar, Linzy Bacbotte ou encore Ram Joganah, entre autres. Il inaugurera une série de concerts parrainées par le chorégraphe Sanedhip Bhimjee et la sportive Marine Giraud qui viennent soutenir cette cause à laquelle participent notamment les chanteurs cités plus haut.

«Je pense que le meilleur moyen de réunir des Mauriciens et de les convaincre de faire tomber les barrières communales demeure la musique», souligne Alain Auriant, le chef de file de ceux engagés dans cette lutte. Un CD musical intitulé Par mwa rasis pa pou pass a aussi été produit avec la contribution des artistes qui croient en ce combat.

Lors du concert de cet après-midi, en sus de la vente de l’album, une pétition adressée aux dirigeants du pays sera circulée dans l’assistance. Elle contiendra «une demande pour l’abolition du Best Loser System qui permet la désignation de huit députés correctifs à partir de critères raciaux, religieux et culturels» ou encore une requête «pour la modification de nos lois criminelles pour que soient punis les propos communalistes qui constituent une incitation à la discrimination d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée», entre autres.

«Le Best Loser System est une insulte à une démocratie moderne et aux normes internationales auxquelles notre pays a souscrit. Tant que ce système odieux existera, aucun gouvernement ne pourra légitimement dire qu’il condamne la discrimination raciale et religieuse», soutient Me Michel Ahnee, membre du National Board d’Amnesty International Maurice.

Après le concert au Caudan, la branche locale d’Amnesty International organisera plus d’une trentaine de représentations à travers les villes et villages du pays dans le courant de cette année pour dire «Non» avec un grand N à la discrimination raciale…

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