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Vive les grands-mères !

Linda Ramiah et James, son «cadeau du ciel».

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Josianne Chung Sat King avec sa petite Lian-Mei.

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Cantee Lowtoo et son époux posent avec leurs petits-enfants Allan, Mishita et Jemilla.

Et si vous gâtiez, le temps d’une journée, vos mamies ? Dans le cadre de la fête des Grands-mères, célébrée aujourd’hui (surtout en France), quelques femmes nous racontent leurs relations avec leurs petits-enfants.

Elle est généralement la mémoire vivante de la famille. Souvent le pilier même. Elle est celle autour de laquelle tout le monde se réunit pour une fête. Celle qui rassemble et qui suscite l’admiration. On l’appelle mamie, grand-maman, mémé ou encore grand-mère. Aujourd’hui, dans le cadre de la fête des Grands-mères, encore peu connue à Maurice, mais très populaire en France, nous donnons la parole à quelques femmes qui racontent comment leur vie s’est transformée avec l’arrivée d’un petit-enfant.

Parmi ces femmes, l’on compte Linda Ramiah, 56 ans. Depuis l’arrivée de James dans sa vie, le 1er septembre dernier, tout son monde, dit-elle, tourne autour de ce petit bout d’homme qui, pourtant, vit à des milliers de kilomètres de Maurice. «Mon cadeau du ciel vit en Amérique», précise Linda qui travaille dans le département finance au ministère de l’Éducation. Maman d’une unique fille, Sara, il ne se passe pas un jour sans qu’elle parle à celle qui a fait d’elle «la plus heureuse des grands-mères» : «C’est un bébé qu’on a attendu pendant quatre ans et, aujourd’hui, il est notre bonheur à tous.»

Même si elle vit très loin de sa progéniture, Linda a l’occasion, grâce à Internet, de garder contact avec sa fille : «Je n’arrête pas de dire merci à Skype. Grâce à cette technologie, je parle à Sara et je peux aussi voir grandir mon petit-fils.» Pour Linda, être grand-mère, c’est une autre dimension dans la vie d’une femme. Comme une nouvelle corde qu’elle ajoute à son arc, comme une suite logique à son cheminement de femme : «Je dis souvent que le bonheur est plus grand quand on devient grand-mère que lorsque l’on devient maman. Pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, on peut se dire qu’on a réussi dans sa mission de maman et que, maintenant, on passe le relais à son enfant.»

En outre, Linda compte se donner à fond dans son nouveau rôle. «On a tous en tête l’image de la grand-mère gâteau qui gâte ses petits-enfants. Et comme ma grand-mère Betty Chumroo a été pour moi un modèle qui a certainement contribué à faire de moi la femme que je suis aujourd’hui, je compte en faire de même pour mon petit James. Je veux lui enseigner des choses, lui transmettre des valeurs et des traditions de ma famille. D’ailleurs, mon époux Mario et moi sommes en train d’économiser pour aller aux États-Unis afin de passer du temps avec le petit trésor qui a chamboulé nos vies», dit-elle.

Comme pour Linda, le cœur de Josianne Chung Sat King bat aussi pour ses petits-enfants. Deux fois grand-mère, elle se souvient très bien de l’arrivée de Lian-Mei, aujourd’hui 4 ans, qui est venue mettre tout plein de couleurs dans sa vie : «J’avais 50 ans quand elle est née et je me souviens avoir ressenti une grande fierté.»

Une grand-mère, pour elle, c’est comme une «deuxième maman», comme un rempart, une épaule, dit-elle, sur laquelle les enfants peuvent s’appuyer quand ils en ont besoin. Si sa deuxième petite fille Tosia, 3 ans, est en Angleterre, Josianne a la chance, dit-elle, de pouvoir s’occuper souvent de Lian-Mei : «C’est un plaisir pour moi de l’entendre m’appeler mamie.» À travers sa petite-fille, précise Josianne, elle découvre une nouvelle façon d’aimer : «Je me sens comme un ange gardien pour elle.»

C’est une définition qui convient également à Cantee Lowtoo, 56 ans. Grand-mère de trois petits-enfants – dont deux vivent à La Réunion –, elle se dévoue aujourd’hui, dit-elle, à 100 % à son rôle de mamie, un bonheur auquel elle a goûté pour la première fois à l’âge de 40 ans : «Une grand-mère, c’est celle qui rassure, qui protège, qui gâte. Elle est comme une maman, mais pas que.» Avec Mishita, 15 ans, qui a grandi à ses côtés, elle a aujourd’hui développé une relation très profonde et a construit un merveilleux jardin d’amour.

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