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Un «Venom» galimatias

Quand Tom Hardy devient un gros violent belliqueux…

Encore des histoires qui viennent de l’écurie Marvel, avec cette fois les tribulations d’un gros monstre qui a une grosse langue. N’ayez crainte, il fait le bien autour de lui.

Ayo Tom, kinn ariv twa ? Pas mal de vilaines choses ! Dans Venom, le toujours génial Tom Hardy interprète Eddie Brock, un journaliste qui va se retrouver très vite dans une histoire qui le dépasse. Sur la piste d’un très gros coup, le voilà qui sera possédé par un symbiote, une entité extraterrestre surpuissante, qui va essayer de contrôler son corps pour accomplir des desseins violents, du genre à dévorer des méchants. Alors qu’il est convoité par des militaires pas très gentils eux aussi, le conflit entre l’homme et la chose deviendra de plus en plus intense.

 

Ce projet Marvel est plutôt casse-cou. Car il met en scène un personnage qui n’a rien d’héroïque. Venom a tout de l’antihéros violent qui fait appel à un instinct sanguinaire. Maintenant, comment mettre en scène un tel monstre alors qu’en ce moment, mis à part un certain Deadpool, l’univers Marvel flirte excessivement avec un ton grand public ? 

 

C’est bien pour cela que le résultat est mi-figue mi-raisin. Ici, un peu d’humour, là, une surcharge d’effets spéciaux numériques au service de scènes d’action qui remplissent un cahier des charges, là encore une violence très contenue pour ne pas trop traumatiser les ados. Sans compter qu’il n’y a pas de ton précis dans ce film qui fait d’un monstre un héros. Ki si sa !

 

Reste donc Tom Hardy qui se donne beaucoup dans la peau d’un personnage qui méritait tellement mieux. Du coup, le Venom du Spider-Man 3 de Sam Raimi était plus mémorable.