• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion

Serge Selvon rassemble l’art post-colonial

L’artiste est un mauricien qui a posé ses valises en Allemagne.

Ce projet, initié par la défunte cellule Culture et Avenir du PMO, refait surface. Tout l’art plastique post-Indépendance est rassemblé dans un ouvrage à paraître à la fin de l'année (entre novembre et décembre si tout se passe bien). L'initiative est à mettre au compte de Serge Selvon, artiste mauricien qui, il y a plusieurs décennies, a posé ses valises en Allemagne où il a exposé de nombreuses fois.

 

Il nous parle de cette expérience qui lui prend tout son temps ces dernières semaines : «C'est un projet auquel j'ai très vite pris goût en 2012, avec sa naissance. Cela nécessite un gros travail de recherche mais c’est très enrichissant. Bien sûr, il y a eu de l'évolution après toutes ces années. Donc, je suis en plein travail de réactualisation à Maurice et à Rodrigues, où je vais, par exemple, rencontrer Jacques Désiré Wong So.»

 

Le livre, d’une soixantaine de pages, va inclure une première partie qui raconte un peu d'Histoire, avec aussi un côté pédagogique pour expliquer l'art post-colonial. Puis, place aux artistes eux-mêmes (des Mauriciens d’ici et d’ailleurs), une bonne quarantaine au total, qui vont expliquer les mutations de l'art plastique après l'Indépendance, les nouvelles revendications, les anciennes, avec, bien sûr, des clichés de plusieurs de leurs œuvres.

 

«Des photos imbriquées dans la réflexion de l’artiste. Au final, on peut parler d'un catalogue décrivant cet art post-colonial, avec une sorte de base de données, sans oublier l'art bien sûr», explique Serge Selvon.  

 

Tout ce programme est à découvrir dans quelques mois.