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Il était une fois…  «50 nuances plus claires»

Le troisième volet du film, brûlant comme une bouilloire qui fuit, est enfin dans nos salles. Nous avons même surpris une conversation entre Christian et sa belle Anastasia, qui décrivent bien cet opus, qu’on espère ultime...

- Dépêche-toi Anastasia, nous allons rater le troisième film sur nous !

- Ô mais Christian, que va-t-il se passer cette fois ? Il n’y a que popom en hélico, à cheval, en voiture de sport et jetski qui m’intéresse.

- Et le fatak de mon fouet ?

- Oui, monsieur…

Christian sourit, Anastasia rougit.

- Mais, sinon, Christian, il y a quoi dans 50 nuances plus claires ? On a allumé le take ? Parce que notre deuxième film s’intitulait 50 nuances plus sombres.

- Non, il n’est pas question de CEB. C’est juste que mon personnage ténébreux commence à devenir plus intelligent, c’est comme si Ray Charles voit le monde en 4K. Et là, on se marie, et nous devenons un couple normal.

- Mais, c’est quand même bien ennuyeux tout ça, Christian ! C’est un film où on se marie, et c’est tout.

- Oh non, dans ce nouveau volet, après le mariage, un homme mal rasé va te suivre. Il va sortir son couteau…

Anastasia rougit.

- Non, pas ce couteau-là don !

Anastasia arrête de rougir. Christian soupire.

- Ah, j’oubliais. Il y a aussi une femme qui va me séduire. Mais, tu vas tirer son siro zanana ! Parce que tu es madame Grey, femme fouettée de Christian. Et après, je vais te récompenser avec mes fatak. Tu vas voir, le spectateur va devenir une pomme d’amour 100 roupies la livre !

Anastasia rougit.

- Oui, un peu comme ça, oui…

- Mais Christian, ce troisième volet va donner une large place à l’agriculture. Parce qu’entre les ananas et les pommes d’amour là…

- Oh non, Anastasia, dans 50 nuances plus claires, c’est comme un sommet, c’est le rond autour du Pieter Both, le pima rouz au fond du dholl puri, la dernière épluchure de banane pour le petit singe du Casela ! C’est l’apothéose lubrique, l’extase yeux bandés pa pe trouv nanye, une sorte de libération «gastro-entérique» !

Anastasia rougit.

- Oh, Christian, j’avoue qu’il m’avait l’air vide encore ce film sur nous, avec mariage et ennui, et un peu de sexe, coupé dès qu’on atteignait le ciel, septième du nom, des dialogues qui étaient mieux si c’était muet, ou quand il y avait de la musique.

- Non, Anastasia, mais de toute façon, qu’il soit comme tu dis, ou comme je le dis, moi, avec mes allusions agriculturelles, tout le monde ira le voir de toute façon…

Anastasia rougit.