• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion

Three Billboards : les panneaux de la vengeance | L’Amérique révoltée

Une histoire de femme révoltée qui va prendre des tournures incontrôlables.

Le meilleur film dramatique des récents Golden Globes, et un des favoris aux Oscars, est dans nos salles. Rendez-vous pour une plongée au cœur de l’Amérique profonde.

Ça ne plaisante pas. Il est beaucoup question de mort et de violence dans Three Billboards : les panneaux de la vengeance. Il s’agit d’une réalisation de Martin McDonagh (l’excellent Bons baisers de Bruges), qui a triomphé lors des récents Golden Globes (cérémonie lors de laquelle la presse spécialisée américaine décerne des prix aux séries et films), ayant remporté les prix suivants : meilleur film dramatique, meilleure actrice (Frances McDormand), meilleur acteur dans un second rôle (Sam Rockwell) et meilleur scénario. Ce film est aussi l'un des favoris de la prochaine cérémonie des Oscars, début mars.

 

L’histoire de ce long-métrage n’a rien d’un parcours de santé. Une femme, Mildred, est révoltée suite à la mort de sa fille. Après des mois, la police n’a toujours pas élucidé l’affaire. Du coup, Mildred va afficher, sur trois billboards, des messages incendiaires visant le chef de la police. Et, bien sûr, ce n’est que le début d’une situation qui va très vite dégénérer.

 

L’approche du réalisateur trouve sa place entre le cinéma des frères Coen et celui de Tarantino. Avec tout ce qu’il faut d’humour noir, d’absurdité et de violence, le film jongle sans cesse entre l’émotion et la révolte. Un joli numéro d’équilibriste qui sonde aussi l’Amérique profonde, teintée de violence, de gens qui veulent faire leur propre justice avec des conséquences qui échapperont bien vite à leur contrôle.

 

Ajoutez à cela un casting récompensé et en passe de décrocher un Oscar, et vous avez là une bonne raison d’aller faire un tour au cinéma.