• Condamné à mourir, un sexagénaire a recours à des soins à l'étranger - Teejana Beenessreesingh : «Comment j’ai sauvé la vie de mon père en lui donnant un bout de mon foie»
  • Concours «Konpoz to lamizik» : Noah Evans, de Rodrigues à mon sacre
  • Afzal Goodur et Jugdish Joypaul, invités VIP au rassemblement du MSM : Mr Météo et l’animateur radio s’expliquent
  • Meeting de l’Alliance Morisien à Vacoas - Jocelyn Chan Low, observateur politique : «Pravind Jugnauth ne pouvait pas présenter son programme»
  • Mesures du PTr-MMM-ND : opération séduction
  • 1re journée : Zaki démarre sur les chapeaux de roues
  • Concours international MS Health and Fitness : quand Melhia Bissière raconte sa transformation mentale et physique
  • Le premier grand match gouvernement vs opposition
  • Iran-Israël : ces attaques au coeur de toutes les attentions
  • Exercices physiques : les moteurs du bon fonctionnement de notre organisme

Jean Danoel Jolicoeur : «Slam power» rodriguais à Paris

 Le gagnant recevant son trophée totem de la part du ministre Pradeep Roopun.

L'année prochaine, il s'envole pour Paris. Mais pour le moment, Jean Danoel Jolicoeur, originaire de Coromandel à Rodrigues, savoure sa victoire. Le monsieur de 33 ans, enseignant à la Pointe aux Sables Government School, est le grand gagnant du Slam national de Poésie, dont la finale s'est tenue au Théâtre Serge Constantin, à Vacoas. 

 

Après avoir convaincu avec un slam sur lui, un autre sur le SIDA et un autre sur les dictateurs et la politique («des sujets qui me tiennent à cœur», dit-il), Jean Danoel Jolicoeur est parti avec un trophée/totem et une place pour la prochaine édition du concours de slam international de Paris. Si l'édition de cette année est déjà passée (c'était le 3 juin), c'est sûr que notre bonhomme sera présent à celle de 2018. 

 

Paroles d'un passionné des mots et de l'art, qui en est à une nouvelle participation au Slam national de Poésie. En 2011, il y avait participé en équipe avec son pote Stellio Pierre Louis. Après un slam ultime pour chacun d'eux, c'est finalement Stellio Pierre Louis qui avait été choisi pour aller à Paris. Ce qui n'a pas empêché Jean Danoel Jolicoeur de persister et de signer.

 

«Le slam a toujours été un gros challenge pour moi, depuis que je le pratique à l'école. D'autres formes d'art, comme la musique, requièrent une solide base, mais pour le slam, il n'y a que des mots et l'espace que vous prenez avec votre corps et votre voix. C'est plus difficile de capter l’attention et de captiver le public», explique ce fan de Kalash, qui prépare d'ailleurs son premier album pour une sortie un peu plus tard dans l'année. 

 

Autre projet qui lui tient à coeur : un livre pour enfants, avec lequel il donnerait libre cours à son imagination. Notez bien le nom de ce gagnant persévérant.