• Son ex-compagnon condamné à 29 ans de prison pour le meurtre de sa fille de 14 mois - Anaëlle Pierre, la mère de la petite Aliya : «Kenny ti merit bokou plis ki sa»
  • Toutes les bonnes choses ont une fin
  • Liverpool : the last one de Jürgen Klopp
  • Manchester City, maître de son fabuleux destin
  • «Sega Tipik A Traver Regar Bann Zenerasion» : un livre-CD pour un nouveau souffle
  • Élection partielle à Montagne-Blanche - Grande-Rivière-Sud-Est - Des observateurs : «une absurdité», «un gaspillage», «une culture de non-transparence»
  • Des coffres-forts et un cadavre !
  • Stewards’ Room : Ubheeram interdit au Champ-de-Mars jusqu’au 30 septembre
  • 3e journée - Betathantherest : toujours plus haut
  • Vice-championne du monde de para-athlétisme - Anaïs Angeline : «C’est le fruit de beaucoup de sacrifices, d’efforts et de travail»

Lion : Puissant retour vers le passé 

Un joli casting autour d’une histoire qui  va droit  au cœur.

On nous propose, cette semaine, la touchante histoire vraie d’un jeune indien qui repart vers ses racines. À voir en ce moment dans la salle Premium du Caudan Waterfront, avant les projections normales à partir du mercredi 22 mars.

Six nominations aux récents oscars (dont celle du meilleur film) et… rien. N’empêche, il est très intéressant de se pencher sur ce Lion,première réalisation de Garth Davis qui a précédemment réalisé des épisodes du Top of the Lake de Jane Campion. 

 

Lionest une histoire de racines, de déracinement, de malheur, de bonheur. Oui, il y a tout ça dedans, en plus de visages connus comme Nicole Kidman, Dev Patel et Rooney Mara. Tout ce beau monde pour raconter une histoire incroyable mais vraie : celui d’un jeune Indien adopté par des Australiens, qui va tenter de retrouver sa famille biologique, celle qu’il a perdue et qui vit dans une pauvreté extrême dans la région de Calcutta. 

 

Le visage que l’on retient le plus dans ce Lion est celui du jeune acteur Sunny Pawar qui porte admirablement la première moitié du film sur ses petites épaules. Des premières minutes qui nous plongent dans l’Inde des pauvres, où son destin sera scellé après bien des tribulations. Une première moitié qui démontre une belle qualité de direction d’acteurs chez Davis mais aussi celle d’un esthète, avec des plans sublimes, magnifiquement mis en scène, nous plongeant au cœur de l’Inde dans une mésaventure touchante par son authenticité.

 

Ce qui suit après, avec Patel et Kidman, tient plus du mélo, le récit s’articulant cette fois autour de la psychologie de celui qui est perdu et qui veut retourner vers ses racines indiennes, google earth aidant. Une deuxième moitié certes un peu plus conventionnelle et moins intense que la première, mais qui permet d’aller un peu plus en profondeur dans les motivations du personnage de l’histoire, ce qu’elle réussit.

 

Et quand le climax arrive, vous arrachant des larmes, on se dit que Lion, bien qu’un peu inégal, est beau et, surtout, à voir. Du feel good movie avec beaucoup de larmes, mais aussi bien mené et interprété. À coup sûr, Garth Davis est un réalisateur à suivre.