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[A L'AFFICHE] Birth of a nation : Le prédicateur révolté 

L’esclavage à travers les yeux d’un opprimé qui va se rebeller.

Une évocation. Qui a tapé dans l’œil de l’acteur Nate Parker. L’homme, vu dans The Great debaters (de et avec Denzel Washington) ou encore Les amants du Texas,offre ici sa première réalisation : la vie de Nat Turner, prédicateur et surtout esclave. Un homme qui, selon l’Histoire, est l’initiateur d’un mouvement antiesclavagiste dans le sud des USA. Le titre Birth of a nation fait un pied de nez au film éponyme de 1915, connu pour sa glorification héroïque du Klu Klux Klan et sa description négative des Afro-Américains.

 

Avec son histoire d’esclave, on ne peut que comparer Birth of a nation avec le puissant 12 years of slave. Ce dernier, réalisation d’un homme plus inspiré et plus expérimenté, reste plus mémorable dans son approche. Une approche frontale à l’extrême qui n’épargnait ni les personnages ni le cinéphile, qui mariait grâce et horreur pour accoucher d’une œuvre viscérale, et qui poussait à une remuante réflexion sur le sujet. Birth of a nation, malgré la dénonciation de l’horreur de l’esclavage, est moins mature, se la joue plus simple et sans subtilité, manichéen, avec, en plus, une évocation quasi-christique du personnage principal. 

 

En même temps, c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un film anti-esclavage. Il est bon d’être prévenu avant d’entrer dans la salle. Afin de mieux apprécier les très beaux plans, une esthétique soignée et, surtout, un acteur principal (Parker, qui signe ici son premier film) à suivre de plus près.