C’est un petit monsieur. N’empêche, en 2012, il remplissait le centre Swami Vivekananda de Pailles et berçait le public de sa voix envoûtante. Le samedi 5 novembre, il était prévu que l’interprète de Teri Deewani et Allah Ke Bandedonne un concert, toujours à Pailles.
Sinon, Kailash Kher s’est aussi faufilé dans les locaux de La Sentinelle Ltée vendredi, le temps d’une courte interview avec les journalistes du groupe. 18h30. Toujours pas de signe du gars aux longs cheveux, grand prêtre de la musique soufie. Quinze minutes plus tard, finie l’impatience : Kailash Kher apparaît. À l’aise, il se lance : «C’est notre deuxième fois chez vous mais on a l’impression qu’on n’arrête pas de venir ici. Nous sommes accueillis avec un large sourire à Maurice.»
Le public local, dit-il, est très réceptif lorsqu’il lui demande de faire du bruit. «C’est très motivant pour un artiste.» Le voilà qui se met à lancer des notes de sa voix rauque. L’énergique Kailash n’oublie pas le côté mystique de son art. «Nous sommes tous des âmes qui convergent vers le Tout-Puissant. Nous le faisons tous au cours de nos vies et notre voyage s’achève quand nous ne faisons qu’un avec Lui.»
Le chanteur, originaire de Dehli, a décidé de se consacrer à la musique après une carrière ratée dans les affaires. Il a chanté et composé près de 150 musiques de films et environ 400 jingles. Des records, un sourire, une énergie. Un homme de petite taille mais au talent immense.