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Clément Siatous ou les couleurs des Chagos à New York

 L’artiste dévoile quelques-uns de ses tableaux qui sont exposés aux États-Unis.

Depuis hier, et ce jusqu’au 17 septembre, cet artiste, originaire de l’archipel des Chagos, expose ses tableaux à New York. Une nouvelle façon de raconter et de partager l’histoire de ce peuple déraciné. Ses oeuvres racontent le temps du bonheur sur les îles Salomon, Diego et Peros Banhos, entre autres.

 

Des scènes de vie. Des sourires. Des couleurs. Du bonheur. Quelques traits de crayon pour raconter une façon de vivre, une époque. C’est à travers ses peintures que Clément Siatous fait revivre les souvenirs d’un train-train quotidien sur les îles des Chagos, avant que ce peuple ne soit déraciné à la fin des années 60.

 

«Mes toiles sont un moyen de réagir face à l’action politique responsable du déracinement de tout un peuple», souligne Clément Siatous pour expliquer ses œuvres qui font la part belle aux activités qui rythmaient dans le temps le quotidien de ses frères et sœurs. Des gens qui, comme lui, continuent à se battre pour un jour «fouler à nouveau ce sol, ce sable, respirer cet air frais» et revivre à la chagossienne. Le lagon, la pêche, la richesse de la faune et de la flore… Bref, ses toiles font revivre ces temps heureux avant que tout un peuple ne soit plongé dans ce cauchemar qui n’en finit pas malgré les négociations et autres initiatives pour permettre un droit de retour.

 

Et comme tous ceux qui se battent pour retourner sur ce «paradis perdu», Clément utilise tous les moyens et toutes les plateformes possibles pour attirer l’attention sur cette injustice. C’est ainsi qu’il exposera pour la première fois ses œuvres en dehors de Maurice. À l’heure où le droit de relogement est d’actualité, avec des discussions en cours avec les autorités anglaises, l’artiste partage les couleurs de son archipel à la Simon Preston Gallery, à New York. Un accomplissement, un pas de plus dans cette lutte pour permettre aux fils et aux filles des îles Chagos de refouler leur sol.

 

Depuis hier, 12 septembre, et ce jusqu’au 17 octobre, il dévoile ses paysages et autres scènes qui, autrefois, faisaient vivre son archipel plein de couleurs.