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Michael Lalljee nous ouvre les portes du «Gardien du Robinet d’Or»

Ce livre jeunesse concocté par un artiste qui s’essaie aussi à l’écriture, a été lancé le 18 juin au Quartier des Serres, à Mapou. Une histoire pour enfants sur un mystérieux robinet qui contrôle les marées et une publication destinée à redonner le goût de la lecture aux 7-10 ans. 

Parlez-nous brièvement de votre parcours…

 

Je suis professeur d’art plastique au collège St Mary’s, à Rose-Hill, et aussi artiste peintre et illustrateur avec 15 ans d’expérience. J’ai deux expos en solo à mon actif (Silence en 2018 à l’Alliance française et Port-Louis modulations en trois siècles en 2020 au Caudan Arts Centre) et plusieurs expositions de groupe. En 2017, j’ai représenté l’île Maurice à la biennale de Venise.

 

Racontez-nous les débuts de ce projet de livre…

 

Il s’agit de mon projet final pour ma maîtrise en illustration avec l’Université de Hertfordshire, complété en septembre 2021. Par la suite, avec le soutien de Géraldine Hennequin-Joulia (voir hors-texte), on a décidé qu’il fallait le lancer et faire connaître l’histoire au plus grand nombre. J’ai aussi pris sur moi pour aller voir Pascale Siew des éditions Vizavi ; elle a tout de suite voulu m’aider.

 

On vous connaît comme illustrateur et artiste peintre. Comment s’est fait le travail d’écriture ?

 

J’ai écrit l’histoire en anglais pour les besoins de la maîtrise et j’ai sollicité l’aide de mon ami et collègue Gillian Geneviève pour la traduction en français. L’histoire trouve sa source dans un petit récit inventé par mon père pour m’expliquer le fonctionnement des marées. Il parlait d’un pêcheur qui prenait sa pirogue pour aller vers la ligne d’horizon où se trouvait un robinet magique qui pouvait contrôler les marées. C’était la base pour écrire et développer l’histoire.

 

Pourquoi ce choix de livre de jeunesse, parlant d’un sujet écologique ?

 

Les enfants sont le miroir du futur, cette réflexion écologique peut avoir un effet positif sur eux, si ces valeurs sont alimentées comme il faut. Personnellement, je n’ai plus foi en les décideurs pour notre futur, ils ne sont pas sincères…

 

Un livre de jeunesse, c’est aussi un instrument créatif qui renferme un monde magique où tout est possible. C’est aussi faire prendre conscience qu’il faut qu’on protège notre planète. C’est notre seul habitat et c’est à nous de faire comprendre aux enfants le danger imminent du changement climatique.

 

D’autres projets après celui-ci ?

 

J’ai une folle envie de faire cette histoire devenir un spectacle et/ou une comédie musicale, avec la contribution de musiciens et chanteurs locaux. Cela impliquera aussi une traduction en kreol morisien. Je pense aussi y inclure une panoplie de chansons locales connues. Je compte également lancer mon deuxième livre jeunesse, Mik et la valise de son grand-père, un conte de Noël que j’ai écrit en décembre dernier et qui a été raconté en live sur Facebook, du 5 au 25 décembre dernier.

 


 

«Nou kontan lire», un nouveau venu pour le plaisir de lire

 

Des mots que l’on devrait entendre souvent. Le gardien du robinet d’or est une coédition des Éditions Vizavi et de Nextart Factory, le premier d’une série de publications sous le nom Nou kontan lire. Géraldine Hennequin-Joulia, directrice de Nextart Factory, qui a produit notamment des pièces de théâtre, confie : «Ce label, comme son nom l’indique, veut remettre au cœur des écoles et des foyers, la lecture-plaisir pour les plus jeunes. Grâce aux entreprises qui nous ont soutenus, et je les remercie, ce livre ira dans les mains de beaucoup d’enfants qui n’ont pas les moyens de s’offrir un livre pour le plaisir de la lecture et du voyage dans l’imaginaire de l’auteur.» 

 

Livre disponible dans les librairies de l’île.