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Festival du Livre de Trou-d’Eau-Douce : trois bonnes raisons d’y aller

Rama Poonoosamy (au centre) tenant l’affiche du festival.

C’est la fête aux bouquins ! Génial, non ? Et si vous n’étiez pas encore 100% convaincu/e d’y aller, voici de quoi vous permettre de vous décider…

Laissez place à votre imagination. Vous êtes sous une marquise, protégé/e du soleil, et dans l’air flotte le parfum particulier des livres neufs qui cherchent preneurs. Et qui se mêle à celui, bien iodé, de l’océan qui ne se trouve pas si loin de là. Partout, autour de vous, on feuillette, on parle de livres, de littérature, d’amour des mots et des langues. Il est où le bonheur ? Ben, il se peut qu’il soit là. Voilà pour vous mettre en appétit et vous donner envie d’aller au Festival du Livre qui se tient du 1er au 3 octobre non loin de la plage publique de Trou-d’Eau-Douce.

 

Là où vous pourrez assister à des «lancements de livres, lectures de poèmes, conférences et débats» ou alors rencontrer auteurs et éditeurs, comme l’explique le communiqué de presse partagé après le dévoilement des détails de l’événement par l’écrivain Barlen Pyamootoo, Rama Poonoosamy, directeur d’IMMEDIA, Moïse Dardenne, Sachita Samboo, Poonam Seetohul et Delphine Berthommier du comité organisateur, il y a quelques jours. Pour vous emmener plus loin, en attendant l’événement, nous avons demandé à Rama Poonoosamy de nous donner trois bonnes raisons d’aller à ce festival qui en est à sa première édition.

 

Pour l’événement. «C’est l’événement littéraire post-confinement. Depuis le premier lockdown, les restrictions ont été telles que nous n’avons pu célébrer les livres, les écrivains et les éditeurs. Avec un protocole sanitaire bien strict, que nous respecterons pendant le Festival, nous pouvons avoir le cœur à la fête. Et ça, c’est une bonne raison de venir !»

 

Pour la rencontre. «Ce sera le moment de rencontrer écrivains, éditeurs, de voir ce qu’ils font, ce qu’ils proposent. Mais aussi de découvrir des amoureux du livre. Et d’aller à la rencontre d’un village, de ses habitants, qui sont parties prenantes de cet événement à tous les niveaux, et des lieux qui font son charme. Trou-d’Eau-Douce est un merveilleux coin de l’île. Cette première édition, comme le souhaite son initiateur, l’écrivain Barlen Pyamootoo, est appelé à devenir annuel, avec une ouverture sur le monde et sur la région quand cela sera possible.»

 

Pour les bonnes affaires. «Des livres seront présentés par les éditeurs qui les publient. Et ils seront certainement mis à la disposition du public à des prix promotionnels, comme pour tout festival.»

 

«Bel program» !

 

Vendredi 1er octobre : à 17 heures, pour marquer le début du Festival, lancement du livre de photos sur Trou-d’Eau-Douce de Sharvan Anenden et Laurent de Froberville.

 

Samedi 2 octobre : à 11 heures, lecture des poèmes d’Edouard Maunick pour lui rendre hommage. À 13 heures, Yianna Amodine, Gillian Geneviève, Dhanjay Jhurry et Belinda Ramnauth discuteront : «Pourquoi et comment promouvoir le livre mauricien ?» À 14 heures, Shakti Callikan et Cristèle de Spéville s’exprimeront sur «Le village dans la littérature et la littérature dans le village». À 15 heures, il sera question «D’une écriture à l’autre» avec Alain Gordon-Gentil et Finlay Salesse. Une lecture de textes par Luckshmee Jeawon est aussi prévue. À 16 heures», Amenah Jahangeer-Chojoo, écrivaine, et Christine Chompton-Ahnee, éditrice, iront «au cœur de la création». À 17 heures, lecture de poèmes pour «Ils Épars».

 

Dimanche 3 octobre : à 11 heures, lancement du livre de Raymonde Kerven, Inédits, mais aussi lecture de ses poèmes. À 13 heures, «D’une langue à l’autre» avec Lindsay Collen et Michel Ducasse – À 14 heures, l’instant «enquête» avec l’écrivain John-Erich Nielsen et l’éditrice Sonia Peslerbe. À 15 heures, Dominique Bellier, Kumari Issur et Carl de Souza parleront de «Maudrigosa». À 16 heures, «Paroles, paroles», dialogue entre Thierry Château, écrivain, et Julie Vacher, chanteuse. À 17 heures, remise du prix à l’auteur du texte primé pour le Prix L’Atelier Littéraire.