Les énooooooormes cylindrées arrivent for for, cette fois dans les salles du MCiné. Un nouveau volet dans les normes pétaradantes actuelles.
Dieselpower ! Rockpower ! Stathampower ! Enfin, c’est pas mal de force masculine populaire ! Heureusement, dans ce huitième volet, il faudra aussi compter, outre les habituées Michelle Rodriguez et Nathalie Emmanuel, sur une nouvelle girl power qui va pousser les filles encore plus loin sur le bitume de la franchise : Charlize Theron, la grande méchante de ce Fast and Furious 8.
Une innovation, une avancée, une révolution ! La révolution, c’est aussi Dominic (Vin Diesel) qui va se révolter contre tous ses camarades en sueur et musclés, chose qui semble devenir une norme dans les blockbusters de 2017 (le futur Transformers verra aussi un retournement de veste). Et vu que nous sommes dans un film d’action, les négociations pour faire revenir Dominic à la raison ne vont pas se faire de façon diplomatique : The Rock va aller chercher Jason Statham, méchant du précédent volet, pour qu’il rejoigne l’équipe.
Le reste, c’est du boom boom vroom vroom pan pan : les voitures montent dans l’air, un sous-marin sort de terre, The Rock insulte, Jason Sta-tape pour lui répondre. Bref, c’est d’un niveau intellectuel élevé. On ne va quand même pas non plus aller voir Fast and Furious 8, réalisation de F. Gary Gray (Un homme à part avec toujours Vin Diesel et le plus récent Straight Outta Compton) pour des réflexions philosophiques sur l’amitié et la famille.
Dans ce film, les amis et la famille ont décidé de s’entre-tuer sous l’oeil de vétérans comme Kurt Russel et Helen Mirren, qui ont l’air de bien s’amuser. On devrait l’être aussi devant ces carambolages, ces explosions, Charlize Theron, ces visages get traver, lekor bitor, bate touye, ces belles silhouettes féminines, Charlize Theron, le sous-marin, Charlize Theron… Enfin, vous voyez !
Du gros plaisir coupable en somme.