• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion

Davina Ittoo, plume violente, plume récompensée

Le livre est là ! La Proscrite, Prix Jean Fanchette 2016 (aux côtés de Jean Lindsay Dhookit pour son script théâtral Cette brûlante envie de servir), recueil accompagné de deux autres nouvelles, a été lancé mercredi à la municipalité de Beau-Bassin. Des histoires de femmes violentées, d’amours interdits, entre autres, avec une plume poétique et d’une grande intensité. Davina Ittoo, 32 ans, auteure qui a maintenant toute notre attention, a bien voulu répondre à nos questions.  

L’ouvrage nous vient avec deux autres nouvelles. Parlez-nous de la rédaction de ces deux nouvelles…

 

Elles ont été écrites après la proclamation du Prix Fanchette. Pour que l’œuvre puisse être publiée et soit assez conséquente, il a fallu ajouter d’autres histoires. Je me suis donc attelée à cette tâche et j’ai écrit les deux autres nouvelles en une semaine.

 

Le style et les thèmes du livre rappellent beaucoup ce que nous propose une autre écrivaine, Ananda Devi. Est-ce une chose inconsciente ou vous sentez-vous liée par le même regard sur la condition féminine à Maurice ?

 

Je n’ai suivi aucun plan d’écriture lorsque j'ai entamé la rédaction de ma première nouvelle. Je n'ai pas réfléchi à l'intrigue que j’allais proposer, je ne savais pas où me conduiraient mes personnages. Je pense que dans mon écriture, il y a une part d'inconscience. Je n’ai jamais pensé non plus à mon style d'écriture. L'écriture est venue par saccades, par intuition. À la relecture, j'ai réalisé que c'était plutôt la prose poétique qui caractérisait mon écriture. Au-delà de la condition féminine, il y a de nombreuses autres thématiques qui traversent mes textes. Les aborder uniquement sous l'angle du féminisme serait peut-être réducteur...

 

La récompense du Prix vous a-t-elle changé ?

 

Obtenir le Prix m’a permis d’avoir plus confiance en moi, ce prix m’a ouvert les yeux sur une de mes plus belles passions : l'écriture. L'obtention du Prix a ouvert de grandes portes, autour de moi et en moi.

 

D’autres projets après la parution du livre ?

 

J’ai entamé la rédaction d’un roman. Je voudrais le finaliser assez rapidement.