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A cure for life : Un bien-être qui fait du mal

Un jeune cadre qui va vivre une aventure pas possible.

Au rayon traduction, voici un cas à part. A cure for wellness s’intitule A cure for life en version française. Allez savoir pourquoi ! N’empêche, le nouveau long-métrage de Gore Verbinsky (les trois premiers Pirates des Caraïbes) propose une histoire folle. Lockhart, une jeune femme qui occupe le poste de cadre, va aller chercher son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Sur place, les choses prendront une tournure démente…

 

Visiblement frustré de ne pas avoir pu mettre en chantier l’adaptation des jeux vidéo Bioshock, le réalisateur Gore Verbinsky, boudé par Hollywood après l’échec de The Lone Ranger, s’est attelé à cette histoire moins pétaradante et plus psychologique. Il y a des petits clins d’œil visuels à l’univers si particulier des jeux dans A cure for life. 

 

Pour les histoires d’internement dans un mystérieux lieu, c’est plus du côté de Shutter Island qu’il faut aller. Le film de Scorsese y allait aussi avec la folie, l’isolement, le mystère et la noirceur, rendant DiCaprio complètement fouka. Dans A cure for life, c’est pareil, avec de l’ambiance, des repères visuels qui touchent à l’horrifique et aux films d’épouvante tendance 70’s, pendant que le spectateur s’enfonce lui aussi dans cette démence, loin des films de peur tendance Hollywood. 

 

Pour se rattacher à la réalité qui se trouble dans cette oeuvre, c’est le jeune Dane DeHaan (bientôt dans le Valérian de Luc Besson) qui est face à l’incompréhension, en plus de découvrir la fameuse cure. Il frissonnera. Ça tombe bien : nous aussi.