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Blade Runner 2049 : Moi, robot bis

Harrison Ford, Ryan Gosling et Jared Leto au coeur d’une intrigue futuriste glauque.

Ça ne plaisante pas cette semaine dans nos salles, avec la suite de ni plus ni moins que l’un des films de science-fiction les plus influents du septième art. Rien que ça !

En1982, le choc. Le réalisateur Ridley Scott propose Blade Runner, adaptation d’un court livre de Philip K. Dick (Do Androids dream about electric sheep ?) sur un chasseur d’androïdes dans un monde futuriste et glauque. À l’écran, c’était du jamais vu avec ce monde cyberpunk noyé sous une pluie constante, des personnages déchus, une musique envoûtante et un côté lent et déprimant.

 

Avec le temps, le film de Scott, avec Harrison Ford, n’a pas pris une ride et reste un sommet du genre, influençant, aujourd’hui encore, tout un pan de l’imagerie sci-fi

 

Voici que Hollywood décide de le passer par la case suite avec Ryan Gosling et Denis Villeneuve aux commandes, cinéaste qui n’aime pas la facilité, heureusement. Dans Blade Runner 2049, on rencontre un autre Blade Runner – chasseur d’androïdes –, l’officier K, qui va découvrir de sombres secrets dans la mégalopole étouffante. Poursuivi, il va rencontrer Deckard – Harrison Ford –, antihéros du premier volet, qui serait sa seule chance de survie…

 

Et au vu des critiques dithyrambiques (même venant de publications exigeantes), il semble que Denis Villeneuve ait réussi un nouveau coup dans la science-fiction après son très acclamé Premier Contact. Cette fois, il débarque avec une histoire de réel, de virtuel, de conscience, de machines, qui ne trahit pas l’œuvre originelle (le film ne tombe pas dans le piège de l’édulcoré comme Ghost in the shell) et y ajoute même de nouvelles idées. 

 

Ce serait bête de passer à côté de tant de belles choses.