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Autour des «Daïnes» de Gopalen Chellapermal

Il lance son nouveau court-métrage au Star de Bagatelle le 19 août. L’occasion pour Gopalen Chellapermal – qui nous a offert plusieurs films dont des documentaires sur Michel Legris et l’Atelier Mo’Zar – de parler de cette adaptation de la nouvelle de l’écrivain Vinod Rughonundun : l’histoire de deux amis d’enfance qui vont se séparer et qui, le dernier jour où ils se rencontrent, vont beaucoup réfléchir et rencontrer d’autres personnages. Produit par sa société Wild Square Production, avec le soutien du National Arts Fund et de la MCB, le film met en scène les acteurs Edeen Bhugeloo, Vinesha Bissondeeal et Gaston Valayden, entre autres.

Parlez-nous du tout début, de l’envie d’adapter cette nouvelle...

 

La nouvelle a été publiée en 2004, dans un livre intitulé Daïnes et autres chroniques sur la mort. En lisant ces nouvelles, j’ai tout de suite senti que celle de Daïnes avait le potentiel d’être adaptée à l’écran. L’univers décrit dans l’histoire était très visuel et se prêtait à une adaptation cinématographique… J’en ai discuté avec l’auteur et il était très favorable à cette idée. J’ai commencé à travailler sur le scénario vers 2007. Il y a eu plusieurs versions. Vinod a lu l’avant-dernière version et il a aimé. C’est aussi parce que les histoires de daïnes ont bercé les soirées des personnes de ma génération. Ce sont les zistwar fer per qu’on nous racontait.

 

Quelles sont les libertés que vous avez prises par rapport à l’oeuvre originale ?

 

Dans l’oeuvre originale, l’histoire se concentre sur la rencontre des deux jeunes avec des daïnes. En tant que scénariste et réalisateur, j’ai pris certaines libertés et me suis réapproprié l’histoire pour lui donner une nouvelle dimension. J’ai introduit de nouveaux personnages et de nouvelles situations, et j’ai élargi les champs thématiques traités afin d’exposer en quelque sorte ma vision et de développer ma pensée sur la société pluriethnique dans laquelle je vis. Je voulais mettre en exergue non seulement les spécificités mais aussi les contradictions de cette société.

 

Parlez-nous du choix des acteurs...

 

À l’exception de Gaston Valayden, de Raj Bumma et d’Edeen Bhugeloo, tous les autres sont nouveaux au cinéma. Je pense qu’il est important de renouveler les comédiens et de ne pas voir les mêmes têtes dans tous les films. J’ai donc décidé de donner la chance à des nouveaux, surtout aux jeunes. Adrien Beaugendre et Vinesha Bissoondeeal, par exemple, viennent du théâtre et n’ont eu aucune difficulté à s’adapter au cinéma.

 

Comment se présente la vie du film ?

 

Le film va sortir dans les salles du Star très bientôt. Mais il fait 30 minutes, il sortira en même temps qu’un documentaire produit par MRoad Studios, que je termine en ce moment, intitulé Philippe Thomas, le jazz du bout des lèvres.

 

Avez-vous prévu d’autres projets du même genre ou autre chose ?

 

J’ai deux projets de films documentaires en écriture. J’espère pouvoir en sortir un à la fin de 2020.