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Rodrigues International Kitesurf Festival - Laura Samoisy, chargée de communication : «Au-delà de l’événement sportif, le festival fera la part belle à l’écologie»

Retenez bien les dates : du 26 au 30 juillet,  le Rodrigues International Kitesurf Festival (RIKF) fait son retour après trois ans ; une absence due à la pandémie. Au programme : des sensations, des surprises, du spectacle et un enjeu écologique, très important pour l’île. «Toute l’équipe travaille très dur pour faire de cet événement un succès», assure Laura Samoisy, chargée de communication du festival. Elle nous en dit plus sur cette belle intiative. 

La campagne promotionnelle autour de la 8e édition du Rodrigues International Kitesurf Festival bat actuellement son plein. Comment est-ce que cela se passe ?

 

La campagne a commencé depuis le mois de mars avec la présence de l’Office du Tourisme de Rodrigues et des membres du Rodrigues Kitesurfing Association au Salon Mondial du Tourisme et Destination Nature à Paris. Nous avons eu des retombées positives sur le salon, et, depuis, nous avons également intensifié notre campagne dans la presse à Rodrigues et à Maurice ainsi que dans la presse régionale, à savoir Madagascar, l’île de la Réunion et les Seychelles. La campagne se fait aussi au niveau international afin de toucher nos marchés phares, soit l’Europe, l’Afrique, l’Asie, entre autres. Le festival s’adresse particulièrement aux kitesurfeurs des quatre coins du monde. Ils sont pour la plupart sur les réseaux sociaux, dont Facebook et Instagram. C’est pour cela qu’une grande partie de notre communication se déroule sur ces plateformes afin de cibler les  éventuels participants. Et plus récemment, nous avons lancé une campagne de séduction «We love RIKF 2023» avec comme têtes d’affiche des sportifs rodriguais de haut niveau qui brillent sur le plan international. Puis, dans un deuxième temps, la campagne se poursuivra avec d’autres personnalités que le photographe Joey Niclès ciblera lors de la Fashion Week de Paris et La Foire de Paris afin de rendre encore plus visible le festival et l’île Rodrigues. Je fais également appel aux sponsors de nous rejoindre, car nous avons besoin d’eux pour faire de cet événement un succès.

 

Vous êtes vous-même rodriguaise et vous vivez en France. Quelle est l’importance de cet événement pour la petite île ?

 

Il faut savoir que la première édition du festival a eu lieu en 2013. On avait un public, des habitués qui faisaient le déplacement dans l’île chaque année rien que pour vivre ce moment. Mais l’épidémie de Covid -19 a, hélas, cassé cette dynamique. L’événement revient à Anse Mourouk après trois années d’absence. Ce festival est très important dans le sens où il va redynamiser l’industrie touristique, promouvoir Rodrigues comme étant un «sports tourism destination» à travers la pratique du kitesurf et de par la particularité du spot d’Anse Mourouk où ce sport de glisse peut être pratiqué sur toute l’année grâce aux conditions météorologiques favorables. L’événement est également en phase avec la philosophie de la Commission du Tourisme, partenaire officiel  du festival, sous la responsabilité du Commissaire Alain Wong So qui veut promouvoir l’authenticité de Rodrigues, mettre en avant ses atouts en toute simplicité et, surtout, une industrie touristique éco-responsable.

 

On l’a compris, l’édition de cette année va au-delà de l’événement sportif que revêt ce rendez-vous. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 

Le festival fera la part belle à l’écologie avec le thème Go Green, dans un souci de promouvoir la destination rodriguaise comme étant éco-tourisme/éco-responsable et de mieux conscientiser le peuple rodriguais sur les enjeux écologiques de l’île. Pour ce faire, plusieurs actions seront menées par la Commission de l’Environnement avec la participation des Rodriguais, à savoir le reboisement des forêts. La population sera également invitée à fleurir davantage les villages, notamment. Les organismes de la protection marine, à l’exemple de Shoals et Sempa, animeront des conférences sur le sujet. Les élèves et étudiants seront conviés à participer à des actions écologiques et à à des réflexions sur le sujet.

 

Ces actions seront menées pendant le festival et s’inscriront dans la durée. Car l’écologie, ce n’est pas l’histoire d’une semaine ou deux, mais tout le temps si on veut vraiment préserver la planète en éduquant la population. Car la préservation passe par des petits gestes simples du quotidien.