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Kesweena Tacoorpersand et Uzma Peeroo : des femmes au cœur des chantiers

Kesweena et Uzma sont passionnées par leurs métiers.

La construction est un secteur qui se conjugue essentiellement au masculin. Mais Kesweena Tacoorpersand, 34 ans, et Uzma Peeroo, 27 ans, sont de celles qui ont décidé d’y faire carrière. L’une est Site Manager depuis 2011 et l’autre assistante chef de chantier depuis 2017 chez Transinvest. Pour les deux jeunes femmes, il s’agit surtout de faire leur métier avec amour. Rencontre.

Ce que nous aimons dans notre travail…

 

Kesweena : «Mon rôle est de planifier et contrôler les divers travaux menés sur les sites de construction et j’adore ce que je fais. Chaque jour sur un chantier représente un nouveau défi. Les projets dans lesquels je suis impliquée contribuent à améliorer le niveau de vie de tous les usagers de la route et des citoyens en général. En outre, travailler dans l’industrie de la construction est un processus d’apprentissage continu.»

 

Uzma : «Mon métier me permet de m’améliorer et d’apprendre de nouvelles choses. C’est un domaine où on bouge constamment, nous sommes toujours très actifs. Il n’y a pas deux projets qui se ressemblent, même si le type de travail est le même. C’est une chance de faire partie de ces projets, de les voir se métamorphoser et d’apporter des changements positifs et significatifs dans la vie des Mauriciens.»

 

Les qualités requises pour évoluer dans la construction…

 

Kesweena : «Un bon chef de chantier doit être dévoué à son métier, responsable, avoir une bonne capacité d’écoute, d’excellentes aptitudes en communication et un bon esprit d’équipe.»

 

Uzma : «Il/Elle doit savoir écouter et communiquer, planifier et prévoir, avoir confiance en lui/elle ainsi que des compétences en leadership, tout en faisant attention aux détails.»

 

Les plus gros challenges pour une femme qui évolue dans ce milieu…

 

Kesweena : «Honnêtement, j’ai été bien accueillie sur les chantiers de construction à Transinvest et je me sens très à l’aise dans mon environnement professionnel. C’est juste une question d’organisation et de savoir-faire. Mais le plus gros défi est de gérer les différentes personnalités.»

 

Uzma : «C’est de savoir se faire entendre et respecter. Cela, peu importe si nous évoluons dans un monde masculin ou féminin. Il y a des préjugés selon lesquels la construction est plutôt un secteur destiné aux hommes. Or, j’estime que pour s’adapter à n’importe quel métier, il faut avant tout aimer ce que l’on fait.»

 

La question de la féminisation du métier…

 

Kesweena : «Transinvest met davantage l’accent sur les compétences. Récemment, de nombreuses femmes ont rejoint l’entreprise dans des départements qui étaient auparavant dominés par les hommes. Et je trouve que c’est une bonne chose car la femme est une vraie force de la nature qui peut accomplir de belles et grandes choses.» 

 

Uzma : «Malheureusement, le domaine de la construction est dominé par les hommes. Je suis très fière que Transinvest donne la chance aux femmes de faire leurs preuves. Il est vrai qu’il y a, à présent, beaucoup de filles qui étudient le génie civil mais beaucoup d’entre elles se tournent vers des bureaux de consultants. Mais je le dis haut et fort, la femme a sa place sur un chantier.»