Cette jeune femme aime dessiner des motifs sur les mains, les jambes, quand elle ne prend pas les pinceaux pour peindre des visages et des tableaux. Rencontre.
La patience, c’est la clé… Et l’art du mehendi en requiert. Keshini Nirsimloo l’a compris et en fait preuve à chaque fois qu’il lui faut appliquer du mehendi. Un univers dans lequel la jeune femme de 24 ans s’est jetée en 2013. Et depuis peu, elle a lancé sa page Instagram et devrait bientôt ouvrir un compte Twitter (tapez Keshini N Mehendi). Elle revient sur son parcours…
«Je me suis consacrée au mehendi à partir de l’âge de 13 ans. Je me rappelle que c’était pour un mariage et on m’avait sollicitée. Je pense avoir passé près de sept heures sur la pauvre personne (rires). Parce que pour moi, le gros défi est de mémoriser tous les motifs. Heureusement qu’à présent, je prends moins de temps», explique cette habitante de Saint-Pierre, qui a tout appris toute seule, à force de pratique. Mais notre interlocutrice a plusieurs autres cordes à son arc.
Keshini fait aussi dans l’art du tatouage temporaire (avec de la peinture), quand elle n’est pas sollicitée dans les centres commerciaux pour faire du face painting. «Pour le moment, je me consacre plus au mehendi mais je sais faire autre chose, toujours dans les domaines de l’art et de l’artisanat.»
Durant son temps libre, elle s’adonne à son autre passion : les animaux. «J’aime ce que je fais, donc toutes mes activités ne me stressent pas. Mais quand j’ai du temps libre, j’aime bien m’occuper des animaux. Je suis une grande animal lover», confie Keshini qui aspire à enseigner l’art.
Talent à suivre !