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«Village» des jeux | Intercontinental : ki pe kwi ?

L’Executive Chef est heureux de vivre cet évènement.

Moment de silence. De «business as usual». Avant le rush, avant l’événement auquel l’hôtel se prépare depuis deux ans. À la réception, avec chaises confortables, coussins turquoise et jaune, rotin sous toutes ses formes et vue sur l’océan qui s’est offert un camaïeu de gris, la brise s’engouffre et joue sa propre mélodie, en ce mercredi 17 juillet, en cette fin d’après-midi. Ici et là, encore quelques touristes. Les derniers. L’hôtel Intercontinental ferme ses portes pour environ deux semaines. Ce Resort du nord de l’île sera le village des athlètes mauriciens (ainsi que celui des responsables médicaux). Les équipes étrangères sont, elles, logées au Ravenala. Les sportifs mauriciens ont débarqué à Balaclava, le jeudi 18 juillet, aux alentours de midi. Environ 400 personnes pour un séjour exceptionnel… pour elles. Mais aussi pour tout l’hôtel qui vivra au rythme des Jeux des îles.

 

À partir de midi, ce jeudi-là, Intercontinental est un no-access site. Sauf pour les personnes ayant les autorisations adéquates. Pas de résidents «normaux». La présence de policiers et une sécurité habituelle (au niveau de l’hôtel) sont prévues. Pas d’alcool à disposition et/ou en vente. Pour un hôtel, c’est quand même quelque chose d’exceptionnel. C’est une des consignes de la Commission des Jeux, explique Jiri Benes, directeur Sales & Marketing de l’établissement hôtelier. C’est dans un petit salon de l’hôtel qu’il nous reçoit. Nous avions des questions bien précises à poser en arrivant : que vont manger les athlètes pendant leur séjour sportif ? Entre les compétitions et le stress quotidien, un régime spécial est-il prévu ? Pour répondre à ces interrogations essentielles (des athlètes bien nourris ça krass dife, non ?), il faut attendre l’arrivée de l’Executive Chef d’Intercontinental, Pravesh Appadoo. Après 12 ans passés en Thaïlande, à Phuket, il a décidé de rentrer dans l’île, il y a quelque temps, et continue d’aiguiser ses couteaux dans le Resort de Balaclava.

 

Alors pour lui, participer à un tel événement, accueillir la délégation mauricienne, c’est un honneur. S’il y a un planning légèrement différent à mettre en place, ce n’est rien qui chamboule ses habitudes. Le coup de feu reste le coup de feu ; que ce soit pour des touristes ou pour des athlètes. Surtout qu’il n’y a pas de grand changement dans les menus : «Nous n’avons pas reçu de demande spécifique de la Commission», explique-t-il.  L’hôtel se doit de prévoir un petit déjeuner, un déjeuner et un dîner : «Ce sont les buffets internationaux habituels. Avec peut-être un peu plus de protéines et de sucres lents. Il y aura des jus frais, le matin. Et beaucoup de légumes frais. C’est nécessaire pour les sportifs.» Des boissons non alcoolisées seront disponibles pendant toute la journée. Pour les athlètes qui se retrouvent en dehors de l’hôtel à l’heure du déjeuner, des lunch boxes sont prévues : «Nous avons une équipe qui s’occupe de ça.» Des barres céréalières faites-maison, des fruits et des boissons pour tenir le coup et l’effort. Tout est déjà organisé : «Nous nous adaptons pour chaque départ d’athlètes pour être à l’heure et efficace.»

 

À l’hôtel, le mot d’ordre a été donné. «Il nous faut nous occuper de nos athlètes. Le personnel le sait et est prêt à relever sa mission», confie Jiri Benes. Les chouchouter, les mettre à l’aise tout en s’assurant que les règles soient respectées (pas de changement de chambre ou d’accueil de proches non autorisés). Mais avant le gros rush, qui a eu lieu le jeudi 18 juillet, à l’hôtel, c’est encore le temps du silence, ce mercredi-là…