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Judo : sous le charme de Teddy Riner

La rencontre avec Teddy Riner a ébloui  les judokas du JCC.

Ce moment restera gravé à jamais dans les mémoires des jeunes du Judo Club de Cassis. Ces derniers, actuellement en tournée en France, ont rencontré l’un des plus grands judokas de tous les temps en la personne de Teddy Riner. C’était lors d’une visite en début de semaine à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) à Paris. 

Faute de pouvoir évoluer sous licence mauricienne en raison d’un litige qui oppose un groupe de clubs de judo à la Fédération mauricienne de judo (FMJ), le JCC s’est tourné vers l’étranger pour permettre à ses combattants de se perfectionner. Trois judokas, en l’occurrence Loïc Godin, Emmanuel Mounawah et Anne-Laure Larcher, accompagnés de leur entraîneur Mike Mounawah, ont effectué un déplacement en France dans l’optique d’effectuer des camps d’entraînement et des compétitions.

 

Après un stage à l’US Orléans puis une participation à l’Open de Vierzon, les trois combattants ont rejoint l’Institut national de judo (INJ). Ils ont également profité de cette présence pour visiter l’INSEP où ils ont eu l’opportunité de rencontrer l’icône du judo français aux 11 titres de champion du monde.

 

Un moment inoubliable pour ces jeunes. «C’était exceptionnel de rencontrer un judoka de la trempe de Teddy Riner. En termes de champion, on ne fait pas mieux. Cette rencontre s’est bien passée. Nous avons pu échanger quelques mots et ce contact est motivant pour la suite», lance Loïc Godin.

 

Anne-Laure Larcher est tout aussi ravie. «Le stage se déroule très bien. Nous avons l’opportunité de rencontrer de nombreux judokas pour nous perfectionner et aussi des champions de la discipline. Avoir la chance de rencontrer Teddy Riner est une occasion unique. Si je suis arrivé là où j’en suis, c’est grâce au judo», commente la judokate.

 

Emmanuel Mounawah se dit heureux d’avoir côtoyé le quintuple médaillé olympique. «C’est une chance inouïe de rencontrer Teddy Riner et j’en suis très heureux. C’est motivant de côtoyer de telles personnalités. Ce stage est un plus pour nous et j’en profite au maximum dans l’optique de me perfectionner», souligne le sportif.

 

Durant cette visite, les quadricolores ont aussi rencontré le coach du champion français, en l’occurrence Franck Chambilly, Daniel Fernandes, vice-champion du monde et l’un des entraîneurs de l’équipe de France. Ils ont aussi côtoyé Medhi Khaldoune et Eric Despezelle, coaches des Jeunes à l’INSEP.

 

À l’INJ, ils se sont entraînés sous la houlette de Serge Dyot et Karine Petit Dyot alors qu’à Orléans, ils étaient encadrés par Anthony Rodriguez, vice-champion du monde et Olivier Depierre le directeur sportif. Une sortie qui va laisser plein d’étoiles dans la tête de ces jeunes sportifs.

 

Cette tournée a été initiée par Joseph Mounawah, ancien responsable de l’encadrement technique national et aussi l’entraîneur du JCC. 

 

«Nous avons opté pour une nouvelle approche. Comme la fédération continue à faire la sourde oreille à nos demandes d’affiliation, il ne reste d’autres choix que de se tourner vers l’étranger. C’est dommage, car ces jeunes sont pénalisés alors qu’ils n’habitent qu'à quelques pas du Dojo de GRNO. Ils n’avaient aucun repère et ont besoin de ce contact pour progresser. Loïc Godin est un jeune qui possède une force naturelle et les qualités pour briller au plus haut niveau. Malheureusement, ces jeunes ne peuvent pas s’expliquer dans le milieu local. Si cette situation perdure, il ne restera comme option à ces judokas que de changer de nationalité pour pratiquer leur sport favori», prévient Joseph Mounawah.

 

En espérant que ces deux groupes qui s’opposent arrivent à trouver un terrain d’entente, les trois judokas poursuivent leur tournée avant de rentrer au pays en milieu de semaine.