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Son avenir politique en question

Le ministre du Tourisme reste en poste mais il y aurait peu de chances qu’il obtienne un «ticket» en 2015.

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Xavier-Luc Duval ne s’associera pas à une alliance où se trouve Michael Sik Yuen avant les législatives.

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Lors de l’inauguration du «Spiritual Space» de Curepipe, sous le regard du maire de la ville et de conseillers PMSD, entre autres.

Depuis son expulsion du PMSD et la nouvelle entente des deux leaders de l’alliance gouvernementale, le ministre du Tourisme doit envisager ses différentes options.

Il doit se faire tout petit. Et il n’est pas question de régime. Michael Sik Yuen n’en mène pas large en ce moment au sein de l’alliance gouvernementale. Il y serait un peu à l’étroit, selon un de ses anciens camarades de parti. Surtout depuis que Navin Ramgoolam et Xavier-Luc Duval ont décidé de se donner une deuxième chance (après une semaine où le couple rouge-bleu a frôlé la cassure). Et qu’une des conditions de ce renouveau serait que le ministre du Tourisme n’obtienne pas de «ticket» pour les élections de 2015. Si Michael Sik Yuen conserve son maroquin ministériel (et cela même après son expulsion des Bleus fin 2013), il semblerait que son avenir politique au sein de la majorité soit un peu flou. Quelles options s’offrent désormais à lui ?

Quelques minutes après son expulsion, il affirmait son indéfectible soutien à Navin Ramgoolam. Parmi les rumeurs politiques de ce début d’année, on entendait celle qui annonçait un avenir rouge de bonheur à Michael Sik Yuen. D’ailleurs, tout semblait converger vers ce joyeux dénouement. Le départ de Xavier-Luc Duval et de sa bande pour le Remake 2000 en était la dernière étape. Néanmoins, le parfait scénario a connu quelques rebondissements imprévus. Et du coup, le ministre du Tourisme se retrouve dans le rôle de «l’indésirable».

Enfin, pas pour tout le monde. «Je ne crois pas qu’il soit tout à fait fini. Les élections sont encore loin. Tout peut encore arriver», confie un proche du ministre… et de la famille bleue (eh oui ! Ça existe encore, mais dans l’ombre). Mais nombreux sont ceux qui estiment qu’entre l’ancien maire de Curepipe et le PTr, c’est une histoire terminée. Qu’importe, estime un de ses amis ! Il reprend, plus ou moins, les déclarations faites par Michael Sik Yuen à la suite de son expulsion : «Michael est là pour travailler. Il a un job, il a un mandat et il va faire de son mieux. C’est tout. Je le connais, c’est sa priorité actuellement.»

Celui qui a créé la polémique en s’enregistrant en tant que membre de la population générale lors des dernières législatives ne penserait pas à son avenir politique. Très silencieux depuis le rabibochage Ramgoolam-Duval, il n’est pas facile à joindre. Néanmoins, il était présent lors de l’inauguration d’un «Spiritual Space» au jardin botanique de Curepipe, en fin de semaine. À ses côtés, le maire de la localité, Mario Bienvenu, membre du parti d’Éric Guimbeau, le MMSD, mais aussi des conseillères du PMSD, Dominique Chaton et Nathalie Gopee. «Les relations sont cordiales. Tout s’est très bien passé», nous a-t-on confié.

Est-ce un signe de rapprochement ? Michael Sik Yuen s’offrirait-il une place dans une «aile» de la famille bleue ? Pas selon Mario Bienvenu : «Il ne s’agit là que de rumeurs. Et elles ne sont pas fondées. Je ne suis pas au courant d’un quelconque rapprochement. Nous sommes habitués en tant que maire et député de la ville à travailler en étroite collaboration pour le bien-être des habitants de la localité.» Il se chuchoterait qu’Éric Guimbeau préférerait Ramgoolam à Sik Yuen. Une autre rumeur, évidemment ! D’ailleurs, selon l’ancien camarade de parti du ministre du Tourisme, il s’agirait d’un «suicide politique» pour l’expulsé du PMSD : «J’imagine qu’il a plus d’ambition que de faire partie d’un obscur parti.»

Quel choix lui reste-t-il ? Créer sa propre formation politique… Une mission un peu périlleuse, selon notre interlocuteur. Et cela, même si Michael Sik Yuen avait fait forte impression à ses débuts politiques. Maire de Curepipe de 2008 à 2009, il avait acquis une certaine popularité au sein de la ville (mais pas assez pour détrôner les Mauves lors des élections législatives de 2010, où il a été élu grâce au Best Loser System). Il pourrait également rejoindre les rangs du Remake 2000. Une option envisageable à l’approche des législatives de 2015. Mais un rapprochement que ne voit pas d’un bon œil un député mauve : «Notre leader n’a pas évoqué cette possibilité. Néanmoins, je ne vois pas comment Michael Sik Yuen pourrait trouver sa place dans notre alliance.» Par contre, cette «solution» ne semble pas choquer notre interlocuteur bleu : «Paul Bérenger n’est pas difficile. Après les épisodes Ashok Jugnauth et Madan Dulloo, il a montré que tout était faisable.»

Effectivement, en politique tout est possible.

Michael Sik Yuen pourrait s’offrir une place de choix dans le cœur des militants…

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