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En piste avec Shaheen Saliahmohamed

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La jeune femme et son époux Nikolas ont hâte de commencer leurs cours.

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Des acrobaties, de la danse aérienne, des jongleries…Ce ne sera que du bonheur !

Envie de vivre une nouvelle aventure ?
Laissez-vous emporter par la magie de la danse aérienne et des acrobaties. Celle-ci seront enseignées dans une nouvelle école du cirque.

De la beauté sans fard. De la magie à l’état pur. On imagine sans peine Shaheen Saliahmohamed apprivoisant le vide avec grâce, virevoltant dans les airs pour le plus beau des spectacles. De la légèreté, mais aussi beaucoup de force. Une alchimie d’énergies complémentaires et contradictoires nécessaire pour donner à l’ensemble ce côté féerique. Si, pour l’instant, on ne peut admirer la jeune femme en action (à cause du manque de structure), ce sera bientôt le cas. Son époux Nicolas Ormazabal, un professionnel du cirque chilien, et elle lanceront, dans quelques semaines, leur école du cirque, le Baraka Cirq (voir le tarif en hors-texte). Vous pouvez déjà vous inscrire (pour la danse aérienne, le jonglage, entre autres) pour faire partie de cette belle aventure…

Vous pourriez vous découvrir une passion ardente. Comme Shaheen Saliahmohamed. C’est un peu par hasard que la jeune femme est tombée amoureuse des métiers du cirque. D’ailleurs, elle s’était envolée, après son cursus secondaire, pour l’Écosse afin d’y poursuivre des études en «Humanities» : «J’ai toujours aimé la danse et les spectacles. Mais, à Maurice, ce n’était pas évident. Du coup, à l’université, j’ai commencé à en faire.» Puis lors d’un programme d’échanges, alors qu’elle étudie à l’Université catholique du Chili, elle fait une découverte qui va bouleverser sa vie : «C’était dans la rue, les gens jonglaient, faisaient des acrobaties. Certains faisaient de la danse aérienne sur des arbres ! J’étais émerveillée et très émue.»

Elle le sent d’instinct, c’est comme cela qu’elle imagine son avenir : «J’ai freeze mes études ! Si j’ai envie de les reprendre, je le ferai un jour.» Elle se renseigne, prend des cours amateurs, découvre un monde haut en couleur, mais aussi très exigeant. Elle va en Israël, en Italie et au Mexique pour poursuivre sur la voie de l’amélioration : «À Mexico City, il y avait une compagnie de cirque. On pouvait profiter de son chapiteau pour s’entraîner librement. C’est là que j’ai été repérée.» Elle y a aussi rencontré son jongleur acrobate de mari ! Ensemble – et chacun de son côté –, ils ont participé à de nombreux spectacles. Le Balkan Music Festival à la Plaza Condesa au Mexique et une production contemporaine de la Daksha Sheth Dance Company à Delhi, en Inde, entre autres, pour elle. Le spectacle du 200e anniversaire de l’accession du Mexique à l’indépendance, qui a eu lieu à Washington, et le troisième International Theatre and Dance Festival au Chili, pour lui.

La vie est alors trépidante pour Shaheen. Mais elle souhaite quand même retourner au pays : «Nous venons de nous marier. J’avais un peu la nostalgie de Maurice. Et surtout, je voulais vraiment partager ma passion.» Elle espère d’ailleurs faire naître en vous la flamme de cette belle passion…

Rêve de cirque

Si vous avez plus de 10 ans, que vous êtes en bonne condition physique (la limite d’âge pour la danse aérienne est de 25 ans, mais si vous êtes en forme, vous pouvez tenter votre chance), lancez-vous. Côté tarif, voici une petite indication : pour un cours d’une heure par semaine, comptez Rs 800 par mois, pour deux cours par semaine, Rs 1 500, et pour trois cours par semaine, Rs 2 000. Pour en savoir plus, un numéro de téléphone (242 0460), une adresse mail (barakacirq@gmail.com) et une page Facebook (https://www.facebook.com/baraka.cirq) sont à votre disposition.

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