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Les Salmine s’interrogent sur les circonstances de la mort d’Aldault

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Anne Coco est révoltée depuis la mort
de son fils (en médaillon).

Les proches de Jean Aldault Salmine rejettent la thèse selon laquelle ce dernier est mort d’une septicémie suite aux nombreuses blessures qu’il s’est faites lors d’un cambriolage. Selon eux, le jeune homme a rendu l’âme parce qu’il a été passé à tabac par trois personnes.

Ils veulent que la vérité éclate sur la mort de leur fils. Et pour eux, cette vérité n’est pas celle avancée par les autorités. Selon ces dernières, Jean Aldault Salmine, 26 ans, est mort d’une septicémie suite aux blessures qu’il s’est faites en essayant de s’enfuir après avoir été pris la main dans le sac en train de voler. Les parents de la victime sont convaincus que celle-ci est décédée des suites de son agression par trois personnes après ledit cambriolage.

Cet habitant de Riambel est mort le lundi 20 janvier alors qu’il était en détention à la prison de Beau-Bassin. La police avait procédé à son arrestation le

11 janvier, après avoir été alertée par Hassif Boodhoo, un businessman, qui l’avait pris en flagrant délit de cambriolage. En rentrant chez lui vers 22h30, l’homme serait tombé nez à nez avec Jean Aldault Salmine qui sortait d’une chambre au premier étage, avec plusieurs objets. L’intrus aurait alors tenté de prendre la fuite en sautant du premier étage. C’est de cette façon que le présumé voleur s’est blessé, selon Hassif Boodhoo. Quand les policiers sont arrivés sur place, le jeune homme saignait du tibia droit, des oreilles, du coude gauche et des avant-bras. Aldault a été conduit au poste de police de Souillac, car il était déjà recherché pour Breach of HC Regulation, avant d’être conduit à l’hôpital où un médecin l’a examiné et prescrit des médicaments antidouleur avant d’autoriser les enquêteurs à l’emmener.

Les policiers l’ont alors transféré à la prison d’Alcatraz où il a passé la nuit avant de comparaître devant la Bail & Remand Court, le lendemain. La magistrate Gayan l’a remis en liberté sous caution et sous conditions, mais la police ne l’a pas relâché car il devait être interrogé concernant deux autres cas de vol. Le 13 janvier, il a comparu devant le tribunal de Savanne pour trois vols dont celui commis chez Hassif Boodhoo. Il a également comparu en cour pour non-respect des HC Regulations à quatre reprises et a été condamné à 40 jours d’emprisonnement et Rs 400 d’amende. Il a été conduit à la prison centrale où il devait purger sa peine. Mais il a rendu l’âme le lundi 20 janvier.

Anne Coco et Jean Désiré Salmine ont retenu les services de Me Sunil Ghoorah pour suivre l’affaire. Ils avaient aussi retenu ceux du Dr Gujjalu pour un examen post-mortem. Le rapport de celui-ci sera soumis mardi ou mercredi prochain. «Mon fils portait plusieurs blessures troublantes. On veut en avoir le coeur net. Mon fils n’était pas un enfant de choeur car il était fiché comme récidiviste pour plusieurs cas de vol. Mais il ne méritait pas de mourir de cette façon», s’insurge Jean Désiré.

Hassif Boodhoo, pour sa part, nie avoir agressé Jean Aldault Salmine. Son avocat, Me Assad Peeroo, explique qu’il n’y a que des «hearsay evidences» contre son client et qu’il n’y a rien de sérieux contre lui. Arrêté lundi, cet homme de 50 ans a fait un malaise après son interrogatoire et a été admis en clinique. Il a comparu devant le tribunal de Savanne vendredi et a été libéré sous caution. Il fait l’objet d’une charge provisoire de wounds & blows with aggravating circumstances. Deux autres suspects ont été arrêtés avant d’être autorisés à rentrer chez eux après

leur interrogatoire.

Le service de presse de la police n’a pas souhaité commenter les allégations des Salmine dans la mesure où une enquête est toujours en cours.

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