L’incident se serait produit alors qu’elle rentrait chez elle après un dîner entre amies. Alexandra, une Française qui vit à Maurice depuis bientôt trois ans, allègue avoir été victime d’un délit de fuite à Grand-Baie, le vendredi 7 février. Elle a d’ailleurs porté plainte à cet effet.
Selon notre interlocutrice, le jour de l’accident, elle faisait marche arrière lorsqu’une Nissan March qui roulait «à grande vitesse» a heurté le véhicule à bord duquel elle se trouvait. «J’étais totalement sonnée lorsque je suis descendue de ma voiture. Je croyais que le conducteur de l’autre véhicule allait s’excuser, mais il m’a agressée verbalement avant de prendre la fuite, laissant sur place la femme qui était en sa compagnie. La voiture n’a pas démarré. Il s’est donc enfui à pied», raconte Alexandra.
Cette dernière avance que le chauffard impliqué dans cet accident serait également d’origine française et travaillerait comme pilote chez Air Mauritius.
Le soir de l’accident, ce dernier aurait au préalable été mis à la porte de deux restaurants, à Grand-Baie et à Péreybère respectivement. «C’est un Bouncer qui m’a tout raconté. Un couple de touristes français, qui était à bord d’une scooter, a également failli se faire renverser par le pilote quelques minutes plus tôt», précise Alexandra qui est intervenue à plusieurs reprises sur les ondes de Radio One, dans l’émission Enquête en direct, durant cette semaine.
Cette dernière dénonce, par ailleurs, l’attitude de certains policiers du poste de police de Grand-Baie. «L’accident s’est produit vendredi. Ce n’est que trois jours plus tard qu’un officier s’est pointé au poste de police pour dire à ses collègues que la voiture lui appartenait et qu’il l’avait prêtée à un ami pilote qui était en transit chez nous. La police n’a même pas effectué d’alcotest sur le chauffeur ce soir-là. C’est un fou du volant. Comment peut-il boire et conduire ? se demande-t-elle.
Le pilote qui serait impliqué dans cette affaire n’a toutefois pas été arrêté. En outre, nous n’avons pu obtenir sa version des faits. Contacté à ce sujet, le service de presse de la police n’a pas souhaité commenter l’affaire, arguant qu’une enquête est en cours.