• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

DiCaprio sort les crocs

loup4.jpg

Di Caprio va connaître la luxure, les femmes, l’argent… et la déchéance

loup2.jpg

Saison des oscars oblige, voici le dernier-né de Martin Scorsese, qui nous propose un DiCaprio évoluant dans le monde de la finance.

Entre Leonardo et Martin, c’est toute une histoire. Gangs of New York, Aviator, Les Infiltrés, Shutter Island… Martin Scorsese a trouvé son nouveau Robert de Niro pour la suite de sa déjà riche carrière. Avec raison, comme en témoigne la brillance des films susmentionnés. Dans le cadre de cette belle collaboration, voici que nous vient Le Loup de Wall Street, un biopic qui retrace le parcours chaotique de Jordan Belfort, trader gourmand et tellement excessif qu’il est arrêté en 1998. Le film est adapté du livre que Belfort a écrit à sa sortie de prison en 2005.

Autant Aviator parlait de cinéma à travers le portrait du torturé Howard Hawkes, autant Le Loup de Wall Street va plus du côté de Casino, avec, à la fois, le portrait d’un parfait salaud et une vision noire, violente et excessive d’un milieu (le Las Vegas des années 70 dans Casino, la Bourse dans Le Loup de Wall Street). Le tout pendant trois bonnes heures.

Une nouvelle fois, Scorsese nous tient en haleine, avec un ton qui oscille entre l’hystérie, le comique, l’absurde et la tragédie. Le programme s’avère un peu malsain, avec un langage ordurier (en version originale, on dénombre plus de 560 variations du mot «f***k»), des personnages détestables, plein d’argent, de drogue, de sexe, de nudité et une description du monde des traders sans aucune complaisance. Une approche crue qui a même valu au film une interdiction de diffusion dans des pays comme la Malaisie et le Népal, tandis que les Émirats arabes unis ont censuré 45 minutes du film, dont une scène déjà fameuse d’orgie homosexuelle.

Mais attention ! Le Loup de Wall Street ne se résume pas qu’à des scènes too much. Il y est aussi question de cinéma : la mise en scène de Scorsese est punchy, DiCaprio a reçu un Golden Globe pour son rôle, les seconds rôles sont portés par le surprenant Matthew McConaughey et la nouvelle venue, Margot Robbie, actrice à suivre, et le scénario est écrit par nul autre que Terence Winter, à qui l’on doit la très acclamée série Les Sopranos.

Autant de raisons de crier au loup…

Archive: