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«On m’a dit que j’étais enceinte de jumeaux, mais j’ai accouché d’un bébé mort-né et malformé»

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Vandana Aubeelack est meurtrie après la perte de son bébé.

La jeune femme a donné naissance à un enfant qui présentait des malformations alors que le dispensaire de sa localité lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux. Le bébé, qui avait également de l’eau dans le cerveau, est décédé quelques heures plus tard. Témoignage.

Elle s’apprêtait à devenir maman pour la première fois. Mais son bonheur s’est transformé en un véritable cauchemar. Vandana Aubeelack, 29 ans, a perdu son enfant le 19 février, seulement quelques heures après lui avoir donné la vie. Depuis, cette habitante de cité St-Luc, Forest-Side, est submergée de tristesse, mais aussi de colère.

Sa mésaventure remonte au vendredi 7 février, alors qu’elle est enceinte de sept mois et demi. «Ce jour-là, je suis allée à mon rendez-vous au dispensaire de la localité. Sur place, le gynécologue m’a dit que mon ventre était beaucoup trop gros pour contenir un seul bébé. Il a donc conclu que j’attendais des jumeaux. Il m’a référée à l’hôpital Victoria, à une date ultérieure», explique Vandana. De son côté, elle décide de consulter un gynécologue du privé : «Je me suis rendue dans une clinique des hautes Plaines-Wilhems. Non seulement j’ai appris que je n’attendais pas de jumeaux, mais j’ai aussi découvert que mon bébé présentait des malformations et qu’il avait de l’eau dans le cerveau.»

Là, c’est le choc. Une deuxième échographie est effectuée à l’hôpital Victoria. Celle-ci confirme que l’enfant que porte Vandana présente des malformations et a de l’eau dans la boîte crânienne.

Au terme de sa grossesse, la jeune femme accouche par césarienne. «Mon enfant avait une seule narine et d’autres malformations. Il est mort quelques heures après sa naissance», se désole Vandana qui, souligne-t-elle, ne doit pas envisager d’avoir un autre bébé avant deux ans, pour des raisons de santé.

Bien qu’elle soit envahie par le chagrin, Vandana s’indigne du manque de rigueur au sein du dispensaire de sa localité. «Au dispensaire, on ne m’a jamais fait passer une échographie. Et le jour de mon dernier rendez-vous, le médecin a simplement conclu que j’attendais des jumeaux. Sans me faire passer un examen. Ce n’est pas normal», déplore-t-elle.

Le médecin qu’elle consultait en privé a aussi une part de responsabilité dans cette affaire, précise Vandana. Selon elle, celui-ci n’a rien détecté au bout de quatre échographies qui ont coûté Rs 1 400 chacune. «À chaque consultation, ce médecin m’a dit que le bébé était en pleine forme, que tout allait bien. Or, deux gynécologues m’ont précisé que la malformation que présentait mon bébé se détecte après 14 semaines de grossesse. Comment se fait-il qu’il n’ait rien vu ?» se demande-t-elle.

Pour Vandana, il y a bien eu négligence médicale dans son cas. Et elle montre du doigt un médecin du privé ainsi que le dispensaire de sa localité. «J’étais presque au terme de ma grossesse lorsque j’ai appris la nouvelle. Si je l’avais su plus tôt, j’aurais suivi des traitements pour limiter les risques de malformation. Hélas, j’ai été préparée à accepter cette réalité bien trop tard», avance-t-elle.

Contacté au sujet de cette affaire, le médecin que consultait Vandana dans le privé nous a fait la déclaration suivante : «Elle est venue me voir au début de sa grossesse. Puis, je ne l’ai pas vue durant un trimestre. Elle a effectué moins de quatre échographies à mon cabinet. D’ailleurs, d’après ce que j’ai compris, son bébé présentait un problème congénital. Or, un médecin n’y peut rien contre cela.»

De son côté, Lormus Bundhoo, ministre de la Santé, a déclaré qu’une enquête sera initiée pour situer les responsabilités dans cette affaire. Elle s’apprêtait à devenir maman pour la première fois. Mais son bonheur s’est transformé en un véritable cauchemar. Vandana Aubeelack, 29 ans, a perdu son enfant le 19 février, seulement quelques heures après lui avoir donné la vie. Depuis, cette habitante de cité St-Luc, Forest-Side, est submergée de tristesse, mais aussi de colère.

Sa mésaventure remonte au vendredi 7 février, alors qu’elle est enceinte de sept mois et demi. «Ce jour-là, je suis allée à mon rendez-vous au dispensaire de la localité. Sur place, le gynécologue m’a dit que mon ventre était beaucoup trop gros pour contenir un seul bébé. Il a donc conclu que j’attendais des jumeaux. Il m’a référée à l’hôpital Victoria, à une date ultérieure», explique Vandana. De son côté, elle décide de consulter un gynécologue du privé : «Je me suis rendue dans une clinique des hautes Plaines-Wilhems. Non seulement j’ai appris que je n’attendais pas de jumeaux, mais j’ai aussi découvert que mon bébé présentait des malformations et qu’il avait de l’eau dans le cerveau.»

Là, c’est le choc. Une deuxième échographie est effectuée à l’hôpital Victoria. Celle-ci confirme que l’enfant que porte Vandana présente des malformations et a de l’eau dans la boîte crânienne.

Au terme de sa grossesse, la jeune femme accouche par césarienne. «Mon enfant avait une seule narine et d’autres malformations. Il est mort quelques heures après sa naissance», se désole Vandana qui, souligne-t-elle, ne doit pas envisager d’avoir un autre bébé avant deux ans, pour des raisons de santé.

Bien qu’elle soit envahie par le chagrin, Vandana s’indigne du manque de rigueur au sein du dispensaire de sa localité. «Au dispensaire, on ne m’a jamais fait passer une échographie. Et le jour de mon dernier rendez-vous, le médecin a simplement conclu que j’attendais des jumeaux. Sans me faire passer un examen. Ce n’est pas normal», déplore-t-elle.

Le médecin qu’elle consultait en privé a aussi une part de responsabilité dans cette affaire, précise Vandana. Selon elle, celui-ci n’a rien détecté au bout de quatre échographies qui ont coûté Rs 1 400 chacune. «À chaque consultation, ce médecin m’a dit que le bébé était en pleine forme, que tout allait bien. Or, deux gynécologues m’ont précisé que la malformation que présentait mon bébé se détecte après 14 semaines de grossesse. Comment se fait-il qu’il n’ait rien vu ?» se demande-t-elle.

Pour Vandana, il y a bien eu négligence médicale dans son cas. Et elle montre du doigt un médecin du privé ainsi que le dispensaire de sa localité. «J’étais presque au terme de ma grossesse lorsque j’ai appris la nouvelle. Si je l’avais su plus tôt, j’aurais suivi des traitements pour limiter les risques de malformation. Hélas, j’ai été préparée à accepter cette réalité bien trop tard», avance-t-elle.

Contacté au sujet de cette affaire, le médecin que consultait Vandana dans le privé nous a fait la déclaration suivante : «Elle est venue me voir au début de sa grossesse. Puis, je ne l’ai pas vue durant un trimestre. Elle a effectué moins de quatre échographies à mon cabinet. D’ailleurs, d’après ce que j’ai compris, son bébé présentait un problème congénital. Or, un médecin n’y peut rien contre cela.»

De son côté, Lormus Bundhoo, ministre de la Santé, a déclaré qu’une enquête sera initiée pour situer les responsabilités dans cette affaire.

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