«Les femmes en bonne santé sont la pierre angulaire de sociétés saines.» C’est dans cet esprit que la Fondation Fam-Unie a organisé, le dimanche 9 octobre, une journée portes ouvertes sur le thème Fam to lasante inportan pour les habitants du village Paul et Virginie à Cité La Cure. Celle-ci s’inscrivait aussi dans le cadre d'Octobre rose.
L’objectif ? Sensibiliser les femmes à l’importance d'une bonne santé sexuelle et au dépistage précoce du cancer du sein. La fondatrice de Fam-Unie, Chantal Espitalier-Noël, se dit satisfaite du taux de participation : «Cette journée portes ouvertes a été un grand succès. Vu la foule de gens, j’estime que beaucoup de personnes ont apprécié notre initiative. Ils étaient d’ailleurs nombreux à faire la queue pour consulter auprès des médecins.»
De nombreuses ONG ont apporté leur soutien à la Fondation Fam-Unie pour cette noble cause, tout en interpellant sur des sujets comme le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein mais aussi le VIH et les maladies sexuellement transmissibles. «Nous avons tenu à être présents afin d’offrir des dépistages des os, du cancer ainsi que des examens gratuits aux personnes présentes. Nous dirigerons toutes les personnes ayant besoin d’un suivi médical plus approfondi vers des spécialistes», confie Vidya Charan, responsable de la Mauritius Family Planning Association.
Pour Shamima Patel, fondatrice de Breast Cancer Care, il est impératif de rappeler aux femmes l'importance de l'autopalpation : «Une femme sur huit a le cancer du sein à Maurice. Nous avons actuellement 600 nouveaux cas de cancer annuellement. Je suis donc très satisfaite d’avoir eu la participation des femmes mais aussi de quatre hommes. Rappelons que le cancer du sein affecte aussi les hommes et qu’ils sont donc concernés par cette maladie.»
De son côté, Anne Marie Colette, bénéficiaire de la Fondation Fam-Unie, se dit ravie d’avoir à nouveau participé à une journée portes ouvertes organisée par la Fondation Fam-Unie. «Cette fois, nous avons pu avoir plus d’interactions et de conseils sur des maladies qui nous concernent tous», confie-t-elle. «Le personnel de santé était très à l’écoute, ce qui n’est pas toujours le cas dans les hôpitaux. Je ressors d’ici en étant mieux informée et mieux conseillée.»