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Une esthéticienne accuse des officiers de l’ADSU de vol

Cette habitante de Flic-en-Flac a porté plainte à l’Independent Police Complaints Commission.

Rs 50 000. C’est la somme qui aurait disparu du domicile de Keswaree Matapullut après une perquisition de la brigade anti-drogue. Cette esthéticienne de 28 ans allègue que ce sont des éléments de cette unité qui ont fait main basse sur cet argent. 

Elle aurait, en outre, perdu 50 dollars qui devaient servir, dit-elle, à payer le loyer de son appartement et les frais de scolarité de son fils, à acheter des provisions, s’approvisionner en essence et en produits qu’elle utilise dans le cadre de sa profession.

 

Keswaree Matapullut, qui opère à son compte, a porté plainte à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) à cet effet. Elle a retenu les services de l’avocat Aton Murday. Cette habitante de Flic-en-Flac explique que l’ADSU aurait effectué une descente chez elle, le 18 février, vers 17h45. «Une femme a frappé à ma porte. Lorsque j’ai ouvert, plusieurs hommes sont rentrés avec elle dans mon appartement. Je leur ai alors demandé pourquoi ils sont rentrés chez moi. Un homme m’a montré un papier et m’a dit qu’ils ont une autorisation de la cour pour effectuer une fouille chez moi», explique la jeune femme. Les policiers auraient toutefois refusé de lui montrer le contenu du mandat de perquisition et ne lui auraient pas non plus demandé son nom avant de procéder à la fouille.

 

La policière l’aurait ensuite invitée à la suivre dans une chambre où elle a, allègue-t-elle, dû se déshabiller. Selon Keswaree Matapullut, les policiers étaient des éléments de la brigade anti-drogue. «J’ai dû rester dans le salon. Ils m’ont empêchée de me servir de mon portable. Ils m’ont également demandé le code de mon cellulaire pour avoir accès à mes données personnelles», raconte l’esthéticienne.

 

Elle ajoute que deux policiers ont également fouillé sa voiture au rez-de-chaussée, alors que leurs collègues continuaient la perquisition dans l’appartement, sans rien trouver de compromettant. Ils auraient ensuite pressé de questions Keswaree Matapullut. «Ou fim enn zafer ? Ki ou bwar kan ou al bar ek danse tousala ? Ki restoran ou ale ek ki ou manze ? Dir nou ki apartman ou ena ankor ?» Ce serait autant de questions posées à la jeune femme, affirme-t-elle. Les officiers l’auraient également interrogée sur sa famille, sa profession et son salaire, avant que la policière lui fasse signer un «statement», avance-t-elle, sans lui laisser lire son contenu mais en précisant : «Nou pa finn bat ou, nou pann kriy ar ou ek nou pa finn kokin-la.»

 

C’est en mettant de l’ordre après leur départ qu’elle constate qu’il lui manque Rs 50 000. Cette somme se trouvait dans une pochette dans sa chambre. En continuant à mettre de l’ordre dans cette pièce, elle aurait constaté la disparition de 50 dollars qui se trouvaient dans une autre pochette, dans sa coiffeuse. Keswaree Matapullut a alors porté plainte le lundi 21 février. De son côté, le service de presse de la police n’a pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire pour ne pas porter préjudice à l’enquête en cours au niveau de l’IPCC.