• À l'affiche des séries «Fiasco» et «La Recrue» : après «Indiana Jones», les nouvelles aventures d’Ethann Isidore
  • Enquête judiciaire au tribunal de Souillac - Reshmee, l’épouse de Pravin  Kanakiah : «Le sergent Keesoondoyal a dit des mensonges»
  • Darshinee Choolun et la consécration américaine
  • Arrêté pour un délit de drogue, un jeune de 30 ans retrouvé pendu au poste de police de Curepipe - Sharda, la mère de Shiva Candasawmy : «Mo garson ti tro kontan so lavi pou li swiside»
  • «Mon Petit Renne» («Baby Reindeer») sur Netflix : analyse d’une sombre d’histoire de harcèlement, et bien plus…
  • Brave MMA Fight Night : soirée explosive à Côte-d’Or
  • C’est parti pour le réalignement des forces !
  • Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux

La belle aventure de Sakeen Sumodhee

À la maison comme en pleine nature, le Baby wrap fait des heureux.

Jeune maman de deux enfants, Sakeen a lancé Ayya Mauritius qui propose des écharpes de portage. Un outil apprécié par les nouvelles mamans d'ici et d'ailleurs.

Telle une maman kangourou, garder son bébé contre soi pour le porter, le bercer, l’apaiser, le câliner. Et si en plus de faire tout ça, on peut avoir les mains libres, pourquoi pas ? C’est avec cette image en tête que Sakeen Sumodhee, 35 ans et maman de deux enfants, Zayn, 5 ans, et Lyanna, 2 ans, a lancé Ayya Mauritius à travers laquelle elle propose des écharpes de portage pour bébé. L’accessoire fait fureur à l’étranger et gagne de plus en plus d’adeptes à Maurice. «L’idée m’est venue après la naissance de ma fille. Je faisais des recherches sur Internet et je suis tombée là-dessus. Ça m’a paru bien pratique. À l’époque, impossible d’en trouver à Maurice, alors ma sœur m’en a envoyé un. Dès que j’ai essayé l’écharpe de portage, j’ai trouvé ça génial. Je pouvais porter ma fille, l’allaiter, m’occuper de mon fils.»

 

Celle qui a en elle cette fibre entrepreneuriale décide alors de lancer Ayya Mauritius et de proposer aux nouvelles mamans cet outil. «Avant la crise sanitaire, je faisais de l’Air BnB mais on a été obligés d’arrêter. Je voulais trouver quelque chose à faire qui me permette de travailler et de m’occuper de ma famille en même temps.» Avec le soutien et l’apport de sa famille, Sakeen se lance et propose ses premières écharpes de portage 100 % locales. «C’est une affaire familiale. Ma tante s’occupe du tissu, mon beau-père est tailleur, alors il fait la couture. Ma cousine se charge de tout ce qui est commande et postage. Nous avons fait plusieurs essais pour trouver le bon. Il fallait un tissu assez stretch mais qui n’avait pas trop d’élasticité non plus pour permettre un bon maintien.»

 

Si au début, l’affaire décolle timidement, aujourd’hui, Sakeen reçoit des demandes au quotidien. «Il y a de plus en plus de mamans qui viennent vers nous. Comme on dit, essayer, c’est l’adopter. Je propose des collections par saison avec trois coloris pour chacune d’entre elles.» Outre le fait d’être tendance, l’écharpe de portage est surtout très pratique. «On sait que dans ses premiers mois de vie, bébé veut beaucoup être porté, être dans les bras de maman. En plus d’être confortable, il permet la mise en confiance et le bien-être de bébé. Cette écharpe permet cela tout en permettant à la maman de continuer à faire ce qu’elle a à faire puisqu’elle a les deux mains libres et ça, croyez-moi, ça change la vie. Sans compter que c’est facile puisque ça se lave, ça se plie et ça se met dans le sac.»

 

Que ce soit à la maison ou lors d’une sortie au centre commercial ou en pleine nature, l’écharpe de portage d’Ayya Mauritius fait bien des heureux. «L’écharpe peut supporter un poids allant jusqu’à 15 kg. Ce qui est bien, c’est que ce ne sont pas uniquement les mamans qui l’utilisent. De nombreux papas portent bébé ainsi lorsqu’ils vont promener le chien ou aider le plus grand à monter à bicyclette.» Face au succès grandissant que rencontre Ayya Mauritius, Sakeen travaille aujourd’hui sur l’agrandissement de sa petite affaire. «Je veux vraiment structurer Ayya Mauritius, nous perfectionner. Quelques magasins m’ont approchée et on verra bien où ça nous mène. Pour le moment, je suis très satisfaite de ce que nous faisons. Au départ, la motivation était de partager ce qui marchait pour moi avec d’autres mamans pour qu’elles puissent elles aussi en profiter. Je voulais apporter une valeur ajoutée.»

 

Le pari semble aujourd’hui gagné.