• Sortie de route meurtrière pour Shivam Bheekhy, 30 ans : sa famille «bouleversée»
  • Accident fatal à Bel-Étang : choc et tristesse après la mort de deux amis «passionnés de moto»
  • Moi, jeune, ce que le 1er Mai représente pour moi...
  • Les syndicats pour une «fête qui doit retourner aux travailleurs»
  • Questions à Shafick Osman, docteur en géopolitique (Paris-Sorbonne) : «Ce sera le départ officieux de la campagne électorale»
  • 1er Mai : les partis politiques dans les starting-blocks
  • Dean Rungen chante la souffrance face à la drogue
  • Tennis de table - Formation : le Baby Ping Elite reprend du service
  • À l'affiche des séries «Fiasco» et «La Recrue» : après «Indiana Jones», les nouvelles aventures d’Ethann Isidore
  • Enquête judiciaire au tribunal de Souillac - Reshmee, l’épouse de Pravin  Kanakiah : «Le sergent Keesoondoyal a dit des mensonges»

Les manifestants réclament «justice» et «changement»

Ils sont venus, ils ont marché et ils ont donné de la voix à Mahébourg, en ce samedi 12 septembre. Certains d’entre eux avaient aussi participé à la marche du 29 août dans les rues de la capitale. Ils nous disent ce qui les a poussés à être présents à cette nouvelle manifestation citoyenne qui a réuni, encore une fois, des milliers de Mauriciens…

 

Oormila Sahodree est venue de Chemin-Grenier. Selon elle, le peuple ne peut pas rester tranquille. «De plus, si on n’agit pas maintenant, dans le future, la situation sera pire. J’ai aussi fait le déplacement afin de me battre pour la nature et les générations futures.»

 

Nicole Ramsamy est venue avec son époux de Vacoas. «Nous avons besoin de changement et de nouveauté. Mais aussi de valoriser notre jeunesse car nous ne voulons plus des mêmes personnes sur la scène politique.»

 

«Mo bizin solider.» C’est pour cela que Vimi Nadal, habitante de Mahébourg, est descendue dans les rues pour montrer sa solidarité envers les plaisanciers et pêcheurs de la localité, affectés par la marée noire. Mais aussi pour montrer que les Mauriciens se mobilisent dans les moments difficiles.

 

Ickbal, Zeenat, Salim et Hasna tenaient à être présents le samedi 12 septembre pour donner de la voix à ce mouvement citoyen car, soulignent-ils, il est grand temps pour les citoyens d’agir face au népotisme et à l’incompétence du gouvernement.

 

De Pailles à Mahébourg, Mehra Babdhoo a tenu à faire le déplacement pour lancer à nouveau un message au gouvernement. «Le gouvernement n'a pas compris le message la première fois. Il a fait fi des revendications du peuple. Aujourd’hui, je suis venue pour lui passer à nouveau le message car la vraie voix, c’est celle du peuple et il faut qu’il l’écoute.»

 

«Nous avons besoin de justice», ne cesse de clamer Jean Lindsay Azie. Il est venu de Bambous pour montrer qu’il est solidaire et que c’est son devoir de citoyen de se battre pour ses droits. «Depuis trop longtemps, le gouvernement fait souffrir le peuple et nous vole. Nous devons faire bouger les choses. C'est pourquoi nous sommes venus. Nous voulons la justice sociale dans notre pays.»

 

Olivier Prefumo, de Rose-Hill, est las de l’incompétence dans nos institutions. C’est pour cela qu’il est venu soutenir ce mouvement de foule qui veut d’une île Maurice meilleure. «Bizin zistis. Nous devons avoir plus de personnes compétentes et qualifiées dans nos institutions. Nous voulons un meilleur demain. C’est pourquoi nous sommes mobilisés.»

 

«Nous nous mobilisons pour tous. Car nous sommes un seul peuple et nous devons agir pour le changement, surtout après toutes les frasques de ce gouvernement et le drame avec les dauphins», explique Gaëlle Athong, une habitante de Quatre-Bornes.