• Coussinets : attention aux petites pelotes plantaires
  • Chute mortelle à Henrietta : un jardinier tombe dans une falaise après avoir été attaqué par des «mouss zako»
  • Théâtre : Katia Ghanty fait battre des cœurs
  • Single «L’amour Vivant» : quand Kenny Conscious rencontre Caroline Jodun
  • Journée mondiale de l’asthme : éduquer pour mieux combattre
  • Yeshna Dindoyal : ma petite contribution à la lutte contre le changement climatique
  • Accidents fatals : le malheureux destin de deux jeunes partis trop tôt
  • «Baraz» : une histoire de division… et d’unité
  • Condamné à mourir, un sexagénaire a recours à des soins à l'étranger - Teejana Beenessreesingh : «Comment j’ai sauvé la vie de mon père en lui donnant un bout de mon foie»
  • Concours «Konpoz to lamizik» : Noah Evans, de Rodrigues à mon sacre

L’accusation d’homicide involontaire rayée contre Thierry Henry ] Johnny André, père de la victime : «Je supplie le DPP de faire appel»

Johnny et son épouse Sabrina digèrent très mal la décision de la cour intermédiaire après le décès tragique de leur fils (photo ci-contre).

C’est un véritable cri du cœur. «Je supplie le DPP de faire appel», lance Johnny André. Le vendredi 21 août, la cour intermédiaire a rayé la charge d’homicide involontaire qui pesait sur Thierry Henry concernant un accident survenu le 3 avril 2016, lorsque sa voiture de fonction avait percuté Stéphano André, 24 ans, qui n’a pas survécu à ses blessures. 

Deux autres charges ont été rayées, à savoir failing to provide breath et obstructing police officer. L’ancien Private Parliamentary Secretary a toutefois été trouvé coupable sous deux autres chefs d’accusations, à savoir failing to provide specimen of blood or urine et driving motor with concentration of alcohol above prescribed limit. Les plaidoiries auront lieu le 27 août.

 

Johnny André, lui, est animé par un sentiment de colère et de tristesse depuis qu’il a appris la décision de la cour intermédiaire. «Nou pa ti atann sa ditou. Enn sok terib sa pou mo madam ek mwa. Letan pas vit me dram-la ankor fre dan nou latet. DPP bizin fer apel. Mo fami ankor dan dey. Nou ti panse pou gagn la zistis. Misie ti sou sa swar-la. Pe pourswiv li dayer akoz sa. Kifer pann trouv li koupab homisid involonter ?» s’insurge-t-il. Son fils Stéphano aurait fêté ses 25 ans cette année.

 

Le jeune homme est mort le jour de son 21e anniversaire. Il traversait l’autoroute à Bois-Marchand lorsqu’il a été renversé par un bolide conduit par le député du PMSD, Thierry Henry. Il est mort sur le coup. Le rapport d’autopsie indique qu’il a succombé suite à des multiples blessures. Arrêté le lendemain sur fond de polémique et placé en détention policière, l’habitant de Pointe-aux-Sables a comparu en cour le 4 avril. Son épouse Vicky a également été arrêtée et s’est présenté en cour le même jour sous une charge provisoire d’obstruction à l’enquête policière. Elle avait alors dit à la police que c’était elle qui conduisait la BMW. Le lendemain, Thierry Henry s’est rendu au poste de police de Terre-Rouge en compagnie de son cousin, Me Hervé Duval Jr, pour se constituer prisonnier. Dans sa déposition, il explique que c’est lui qui conduisait la voiture au moment de l’accident.

 

Cette affaire avait fait l’objet d’une Private Notice Question à l’Assemblée nationale. Dans sa réponse, le Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, avait soutenu que la victime a été tuée alors qu’elle traversait l’autoroute de façon désinvolte sur la fast lane.