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Noyade au réservoir La Ferme : «Khousal ti enn bon nazer ek plonzer…»

Khousal Matabocus, 23 ans,  est mort noyé au réservoir  La Ferme, le dimanche 16 février.

Une semaine est passée depuis que Khousal Matabocus, 23 ans, est mort noyé au réservoir La Ferme. Mais les proches du jeune homme n’arrivent toujours pas à croire qu’il est décédé de cette façon. Sachant qu’il était un bon nageur…

Scène déchirante. Bharatee Matabocus, mère de Khousal, mort noyé au réservoir La Ferme, à Bambous, dimanche dernier, ne cesse de fixer une photo de son fils, en ce mardi 18 février. Celle-ci est posée sur une table sous une salle verte aménagée devant la porte principale de la demeure familiale, à Queen Victoria, Flacq.

 

Bien qu’elle soit entourée de ses filles et de ses proches, Bharatee Matabocus semble complètement perdue dans ses pensées. Elle a le regard vide. Difficile pour elle et d’autres proches de se faire à l’idée que Khousal, un menuisier de 23 ans, plus connu sous le sobriquet de «Pikol», ne soit plus de ce monde.

 

Car «Khousal enn mari bon nazer ek plonzer», lâche Jean-Denis Nellathumbey, beau-frère de la victime. Le rapport d’autopsie indique que le jeune homme a succombé à une asphyxie due à la noyade. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 17 février.

 

Le jour du drame, toute la famille s’est rendue au domicile de la mère de Jean-Denis Nellathumbey, qui habite à Bambous. «Nous étions à cinq à bord d’une voiture. Il y avait mon beau-frère, mon épouse, ma belle-mère, une cousine de mon épouse et moi-même. C’était la première fois quils se rendaient dans ce quartier de Bambous», raconte Jean-Denis Nellathumbey.

 

Peu après, Khousal et les siens décident d’aller rendre visite à une tante maternelle, qui habite également à Bambous, tout près du réservoir La Ferme. «Nou pa ti ankor manze. Zot tou inn desid pou al visit reservwar. Premie fwa zot al laba. Ti ena mo bofrer, mo madam, zot kouzinn ek de lot kouzinn», poursuit Jean-Denis Nellathumbey.

 

À peine arrivé, notre interlocuteur soutient qu’il a décidé de piquer une tête dans l’eau. Khousal Matabocus l’a suivi après cinq minutes. «Zis apre, mo’nn tann mo madam ek so bann kouzinn kriye. Kan mo’nn vire pou gete, mo trouv Khousal pe koule. Dan sa ler la li ti inpe lwin ek mwa. (…) Mo’nn pran enn lakord ek repran lesouf pou al rod sekour li, me li ti deza tro tar. Khousal ti fini koul net. Li ti difisil pou trouv li parski dilo ti tro sal», regrette le beau-frère.

 

D’autres personnes présentes sur place ont également tenté de secourir Khousal Matabocus, en vain. Alertés, les pompiers ont été les premiers à arriver sur les lieux. Les policiers sont venus peu après, relate Jean-Denis Nellathumbey. Selon lui, il aura fallu une heure aux éléments du Groupement d’intervention de la police mauricienne pour repérer la dépouille de son beau-frère. «Il avait déjà rendu l’âme…»

 

C’est difficile pour Jean-Denis Nellathumbey de croire que Khousal Matabocus est mort noyé. «Li finn naz dan boukou kaskad ek larivier», dit-il. «Li ti osi kontan fer bann zafer extra. Ou finn deza trouv enn dimounn mont lor latet pié koko pou tir foto ? Li wi. Linn deza osi mont lor enn crane pou tir foto. Li osi kontan fer koustik kan li al naze kaskad. Li ti osi kontan lapes. Se pou sa ki li difisil pou nou krwar ki linn mor sa fason-la.»