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20 ans de prison pour le meurtrier d’Anaïs Jean

Jimmy avait agressé mortellement sa petite amie en octobre 2016.

Il avait 23 ans et elle 18. Ils sortaient ensemble. Mais une dispute entre eux s’est révélée fatale pour la jeune fille, morte sous les coups de son petit ami. Quatre ans plus tard, ce dernier a été condamné pour ce meurtre.

La sentence est tombée en cour. Ce vendredi 10 janvier, le juge David Chan, siégant aux assises, a condamné Jimmy Neerput à 20 ans de prison. Il était poursuivi pour le meurtre de sa petite amie, Anaïs Jean, âgée alors de 18 ans seulement. Une agression mortelle qui s’est déroulée le 26 octobre 2016 à Résidence Barkly.

 

Et à coup sûr, un fait divers qui avait marqué les esprits – encore une femme, en plus très jeune, qui succombait à la violence de son petit ami. Ce drame avait choqué plus d’un, puisque Jimmy Neerput, alors âgé de 23 ans, avait d’abord étranglé Anaïs Jean avant de plonger sa tête dans un seau d’eau. C’est le petit frère de la victime qui avait fait par la suite la découverte macabre. Peu après, Jimmy Neerput, qui jouait de la musique dans le groupe ABAIM, avait pris la poudre d’escampette et tenté de mettre fin à ses jours, avant d’être appréhendé et conduit au poste de police de Rose-Hill, où il avoua son crime. Peu de temps après, il avait même dû être admis à la High Security Ward de l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard.

 

Dans sa déposition, il avait raconté qu’une dispute avait éclaté entre Anaïs et lui car il voulait avoir le code du portable de la jeune fille pour le dévérouiller. Dispute qui a pris une tournure violente lorsque Jimmy Neerputh avait menacé la victime avec un couteau avant de l’étrangler. Voyant qu’elle était toujours vivante, il avait alors plongé sa tête dans un seau d’eau…

 

Le vendredi 4 novembre 2016, tout Résidence Barkly s’était mobilisé avec les proches de la victime pour une marche dans la localité en hommage à Anaïs Jean, qui faisait elle aussi partie du groupe ABAIM. Le 10 novembre, Jimmy Neerput était revenu sur les lieux du crime pour une reconstitution des faits.