• Hippisme – Saison 2024 : entre doute et désintéressement
  • Inner Wheel Clubs : prendre soin de notre terre, un engagement écologique et citoyen
  • Eau secours ! : conseils de citoyens engagés pour mieux gérer les inondations
  • Underground Rock Festival : The Hill is Burning, l’atout métal réunionnais
  • Tatiana Toulet et Laura Rae : les rallyes automobiles pour passion
  • Do Aur Do Pyaar : je t’aime moi non plus
  • Une chanteuse et … Zendaya
  • Sortie de route meurtrière pour Shivam Bheekhy, 30 ans : sa famille «bouleversée»
  • Accident fatal à Bel-Étang : choc et tristesse après la mort de deux amis «passionnés de moto»
  • Moi, jeune, ce que le 1er Mai représente pour moi...

«The Witcher 3» sur Switch : imparfait mais complet

Nintendo tente de nous séduire, une fois de plus. Et il semble que c’est plutôt réussi. En effet, la fameuse Switch essaie de nous amadouer avec le portage curieux de The Witcher 3, considéré depuis sa sortie, en 2015, comme l’un des meilleurs jeux en monde ouvert jamais créés, nous entraînant dans le périple de Geralt l’ensorceleur, âme errante qui aura fort à faire face à toutes sortes de monstres, de femmes fatales et de curieux chasseurs puissants. C’est bien ? Ce n’est pas bien ? En tout cas, c’est sorti et c’est plutôt pas mal…

C’est complet !

 

C’est peut-être la plus grande prouesse de cette conversion sous Switch. Le jeu est complet (avec les quêtes, cinématiques, items, etc.) avec, en plus, deux DLC Packs – contenu téléchargeable – et les deux extensions acclamées qui ont suivi la sortie du jeu. C’est parti pour près de 150 heures en compagnie de Geralt !

 

 

C’est très jouable !

Le gameplay bien dynamique du jeu, avec sorts et armes au combat, a été adapté avec soin pour la Joy-Con de la Switch. Le tout se joue donc avec plaisir, même si l’inventaire reste un peu lourd, petit défaut qui sévit déjà dans les anciennes versions.

 

C’est techniquement inférieur.

Le gros défaut de ce Witcher 3 sur Switch (appelé Switcher 3 par les fans) est le niveau technique du jeu. En somme, une Switch est bien moins puissante qu’une PS4 ou une Xbox One. N’empêche, le jeu s’en sort avec un frame rate constant à 30 images par seconde. Par contre, visuellement, c’est moins sympa, avec des textures souvent grossières, du pop up de plusieurs éléments de décor, une distance d’affichage très réduite aussi. Les résolutions n’aident pas, avec uniquement du 720 p docked sur l’écran télé et du 540 p en mode handheld. Voilà, vous êtes prévenus.

 

Et alors ?

 

Eh bien, pour ceux qui n’ont jamais touché au jeu et qui n’ont qu’une Switch, ce portage s’impose définitivement, même si vous ne découvrirez pas The Witcher 3 avec le confort technique qu’il faut. Par contre, si vous possédez une PS4 Pro, un PC ou une Xbox One X, prévoyez de le prendre dessus, notamment la game of the year edition.