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Cosafa Women’s Championship : Sale temps pour le Lady Club M

Les participations se suivent et se ressemblent pour la sélection féminine de football. Celle-ci a connu un parcours pénible pour son retour dans une compétition internationale après deux ans d’absence avec un bilan peu flatteur de trois défaites et 26 buts encaissés.

Pire que 2017

 

La dernière compétition officielle du Lady Club M remonte à la Cosafa Womens Championship 2017. Une participation marquée par trois défaites en autant de sorties (3-0 face au Swaziland, 11-0 face au Kenya et 3-0 face au Mozambique). Deux ans après, le scénario est encore plus cauchemardesque pour les footballeuses avec trois défaites (15-0 contre la Zambie, 3-0 contre Botswana et 8-0 contre la Namibie). Du coup, on possède, désormais, la plus large défaite d’une sélection de football (toutes catégories confondues).

 

Manque de compétition

 

La Lady Club M joue très peu de match et ce n’est pas un hasard si on le situe parmi les derniers pays dans le ranking FIFA avec…zéro point. Après un timide réveil à l’occasion des JIOI 2015 sans toutefois briller, on a retrouvé la sélectionne féminine en février 2016 pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations contre le Botswana, marquées par une correction (7-0 et 4-0). Le Lady Club M émergera des oubliettes en septembre 2017 pour participer à la Cosafa Womens Championship avant d’être mis de nouveau dans un coin jusqu’à cette année.

 

Manque d’entraînement

 

Si en 2017, les autorités responsables du football mauricien avaient attendu trois semaines avant le début du tournoi pour démarrer les préparatifs, cette année les choses ont commencé à bouger un peu plus tôt, soit à quatre mois du rendez-vous sud-africain. Et c’est cette année que le championnat national de football dédié aux filles a été relancé. Et dire que la FIFA attache beaucoup d’importance au football féminin.   Le mystère des sous  Dans le rapport financier de la MFA 2017/2018 mention est faite que Rs 2 301 994 ont été dépensées avec le football féminin sur la période se terminant au 30 juin 2018. Or, le fait est que depuis plus d’un an, il n’y a eu aucune compétition pour les filles dans l’île. Aucune explication officielle n’a été fournie pour éclairer l’opinion publique mais les rumeurs circulent selon lesquelles une coquette somme aurait été dépensée pour la participation mauricienne à la... Cosafa Womens Championship.

 

What next ?

 

Après cette douloureuse aventure sud-africaine, nul ne sait quand on verra en action le Lady Club M. Une source proche de ce dossier nous confie que les footballeuses mauriciennes pourraient disputer des matchs amicaux contre Madagascar ou les Comores avant la fin de cette année. Affaire à suivre.

 


 

Et pourtant il y avait des propositions

 

 

Des paroles qui sont tombées dans l’oreille d’un sourd. En 2017, le Lady Club M avait bénéficié des conseils du Français Pierre Yves Bodineau (photo) (qui fait partie de l’encadrement technique de l’équipe féminine du club français PSG) pour le tournoi de la Cosafa. Ce dernier devait faire plusieurs recommandations pour permettre au football féminin à Maurice de panser ses blessures, mais force est de constater que rien n’a été entrepris.

 

Le Français estimait que la tâche était considérable mais pas difficile à accomplir si les facilites sont mises en place. «À la MFA d'en faire prendre conscience à tous, grâce à la méthode qu'elle choisira d'appliquer, en accord avec ses moyens, son histoire et ses valeurs. Les projets sont d'insister sur les futures générations et développer la pratique mais surtout faire évoluer les mentalités et préparer nos athlètes aux conditions du haut niveau, grâce à des championnats ou challenges plus nombreux, motivants et attrayants. Une politique technique clairement définie, dans le but de faire progresser nos joueurs, non seulement physiquement techniquement mais surtout tactiquement et au niveau de leur traitement de l'information et leur prise de décision », préconisait Pierre Yves Bodineau. «Tout le monde doit se relever les manches pour augmenter et renforcer progressivement, dans tous les domaines, le niveau d'exigence. Non seulement pour aider la cause féminine mais celle de Maurice dans son ensemble», disait-il. La suite on la connaît et ça fait mal, surtout pour les filles.