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Anooar Abdool Homar fauché par un conducteur ivre | Son fils Ishad : «Nous pensions qu’il se remettrait de ses blessures»

Le drame s’est produit à quelques mètres de son domicile. Le jeudi 11 avril, vers 18h15, Anooar Abdool Homar, un habitant de Triolet, rentrait chez lui lorsqu’une voiture l’a heurté de plein fouet alors qu’il se trouvait sur le trottoir. Ayant subi de graves blessures, il a été conduit à l’hôpital SSRN. Mais après avoir lutté pour sa survie pendant six jours, il a rendu l’âme le mercredi 17 avril des suites de craniocerebral injuries.

 

Le conducteur de la voiture impliquée, un habitant de la localité âgé de 32 ans, a été testé positif à l’alcotest. Une charge provisoire d’homicide involontaire a été logée contre lui après le décès de la victime.

 

Le jour fatidique, Anooar Homar était avec un ami et marchait en poussant son vélo lorsque l’accident s’est produit. D’après son fils Ishad, «tous deux rentraient de la mosquée à ce moment-là». Alertés par des amis, les proches de la victime se sont immédiatement rendus sur place. «Mon père était toujours conscient et hurlait de douleur.» Il a été conduit à l’hôpital par la personne qui l’a renversé. Les médecins ont constaté qu’Anooar Homar avait subi des fractures à la jambe, à la colonne vertébrale et qu’il avait été grièvement blessé à la tête. «Il a dû subir une intervention chirurgicale le même jour, dans la soirée.»

 

Si durant les quatre premiers jours, il n’avait pas connaissance, «il a fini par ouvrir les yeux le lundi suivant. Nous pensions qu’il se remettrait de ses blessures petit à petit. Nou finn gard lespwar ki tou pou korek». Mais il a fini par pousser son dernier soupir le mercredi 17 avril.

 

Anooar Homar allait célébrer son 74e anniversaire le mois prochain. Cet ancien laboureur était veuf depuis huit ans et était toujours aux petits soins pour son fils et ses trois filles. Il était également très populaire dans sa localité. «Malgré son âge, il ne dépendait de personne. Il était débrouillard et allait lui-même faire ses courses. Il était très apprécié parce qu’il était honnête. Li ti konn viv ar dimounn. C’est une grande perte pour notre famille», confie Ishad.