Thami Numathamsanqa Dyasi, 30 ans, a été arrêtée dans un hôtel de Mont-Choisy peu après son arrivée à Maurice en provenance de Johannesburg. Elle avait plusieurs boulettes de drogue dans l’organisme. La police enquête pour retrouver ceux qui sont de mêche avec elle.
Elle transportait dans son corps 1 425 kilo d’héroïne ! Dont la valeur marchande est estimée à Rs 21 375 000. La passeuse Sud-africaine Thami Numathamsanqa Dyasi, 30 ans, a restitué pas moins de 79 boulettes d’héroïne au cours de ces deux dernières semaines, à l’hôpital SSRN. Elle a finalement quitté l’établissement le lundi 8 octobre et a été traduite devant la cour de Pamplemousses, le lendemain, sous une accusation provisoire d’importation de drogue. Elle a ensuite été placée en détention à Moka, la police ayant objecté à sa remise en liberté. L’enquête suit son cours et la police tente le tout pour le tout afin d’identifier ses complices.
La mule sud-africaine est arrivée à Maurice en provenance de Johannesburg, le dimanche 23 septembre, pour prétendument passer des vacances. Et malgré la vigilance accrue des officiers de la Customs Anti-Narcotics Section et des limiers de l’Anti-Drug and Smuggling Unit, elle est parvenue à traverser le Green Channel et à quitter l’aéroport de Plaisance sans encombre. Elle s’est ensuite rendue à son hôtel, à Mont Choisy, pensant qu’elle avait réussi la première partie de sa mission. C’était compter sans l’équipe de la National Crime Intelligence Unit qui était tenue au courant de ses mouvements grâce à des informateurs.
Dans la soirée du lundi 24 septembre, aux alentours de 21h45, les hommes du sergent Arnasala ont ainsi débarqué à l’hôtel où logeait la Sud-Africaine. Et après une fouille minutieuse de sa chambre, les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur un préservatif renfermant 11 boulettes d’héroïne qui se trouvait dans son sac à main. Soumis à un feu roulant de questions, la passeuse a avoué qu’elle les avait dissimulées dans ses parties intimes avant de prendre l’avion pour Maurice. Elle a aussi déclaré qu’elle en avait ingurgité d’autres boulettes. Elle a aussitôt été appréhendée.
Le mardi 25 septembre, un ordre a été émis par la District Magistrate afin que Thami Numathamsanqa Dyasi soit conduite à l’hôpital SSRN pour des examens médicaux. Un scan a alors révélé la présence de corps étrangers. Elle a peu à peu restitué 79 boulettes de drogue jusqu’au vendredi 5 octobre. Elle a été autorisée à quitter l’hôpital trois jours plus tard pour sa traduction en cour. Une opération de livraison contrôlé émise en place n’a pas abouti.